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La classe politique émue après l'agression d'un enfant juif à Sarcelles
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Mardi 30 janvier, un enfant de 8 ans portant une kippa a été roué de coups par deux adolescents dans une rue de Sarcelles.

Mardi 30 janvier, un enfant de 8 ans portant une kippa a été roué de coups par deux adolescents dans une rue de Sarcelles. Les deux jeunes ont ensuite pris la fuite. La famille a décidé de porter plainte et le parquet de Pontoise, qui a ouvert une enquête de flagrance, a "retenu le mobile antisémite". L'enquête a été confiée à la sûreté départementale. Cette agression a suscité un vif émoi de la classe politique.

"C'est toute la République qu'on agresse"

Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, a condamné dans un communiqué "avec la plus grande fermeté cette lâche agression" qui est "contraire à nos valeurs les plus fondamentales". De son côté, Emmanuel Macron a également condamné le caractère vraisemblablement antisémite de cette agression. "A chaque fois qu'un citoyen est agressé en raison de son âge, de son apparence ou de sa confession, c'est toute la République qu'on agresse", a écrit le chef de l'Etat sur son compte Twitter.  Et d'ajouter dans un second tweet : "Et c'est toute la République qui se dresse particulièrement aujourd'hui au côté des Français de confession juive pour combattre avec eux et pour eux chacun de ces actes ignobles".

Le Premier ministre a également dit son indignation. "Lutter contre le racisme et l'antisémitisme, c'est évidemment avoir le courage de nommer les choses. Le courage de reconnaître que oui, il existe une nouvelle forme d'antisémitisme violente et brutale", a déclaré Edouard Philippe. Et d'ajouter : "Nous ne pouvons pas accepter que des Français s'en prennent à d'autres Français à raison de leur conviction religieuse, nous ne pouvons pas accepter qu'un enfant de 8 ans soit agressé à raison de signes extérieurs qui disent sa conviction religieuse". En outre, il a annoncé qu'il présenterait "dans quelques semaines", lors de la semaine d'éducation contre le racisme et l'antisémitisme, le nouveau "plan interministériel" du gouvernement. In fine, il a missionné deux inspections générales de l'Etat afin d'évaluer les résultats de la lutte contre l'antisémitisme, dont les rapports seront "évidemment publics".

Lu sur RTL

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