Les exilés fiscaux bientôt rattrapés par "l'exit tax"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Les exilés fiscaux bientôt rattrapés par "l'exit tax"
©

Bons baisers de Suisse

Ce décret vise à imposer les revenus du patrimoine des contribuables aisés cherchant à s'expatrier pour échapper à l'impôt.

Taxer les exilés fiscaux, c'est une proposition de campagne de Nicolas Sarkozy. Mais c'est aussi - et déjà - une réalité, connue sous le nom d"exit tax". Un décret a été publié ce week-end au Journal Officiel, rapporte le site boursier.com

Son but : empêcher les patrons d'aller réaliser des plus-values à l'étranger, sur la vente de leur entreprise. Une disposition qui faisait partie de la réforme de l'impôt sur la fortune, votée l'été dernier.

Selon le ministère du Budget, toute personne quittant la France "avec un patrimoine mobilier de plus 1,3 million d'euros devra déclarer au fisc la valeur de ce patrimoine au jour du départ et la plus value latente, autrement dit sa valeur au jour du départ diminuée de la valeur d'acquisition". "Le paiement n'interviendra que plus tard, si ce patrimoine mobilier est cédé dans les 8 ans qui suivent l'expatriation", précise-t-il.

L'"exit tax" sera du même montant que l'impôt qui aurait frappé le même contribuable resté en France, à savoir 19%, auxquels s'ajoutent 15,5% de prélèvements sociaux. Pour éviter la double imposition, l'impôt éventuellement payé à l'étranger sera cependant déductible de l'impôt dû en France.

A la mi-mars, la ministre du Budget Valérie Pécresse avait dit en attendre un rendement annuel de 200 millions d'euros pour les caisses publiques.

Lu sur Boursier.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !