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Allemagne : les migrants pointés du doigt dans la hausse de la criminalité
©Reuters

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Une étude d'experts commandée par le ministère de la Famille apporte des indications sur la façon dont on évalue les crimes et délits. Et les réponses à apporter.

Les migrants, source de criminalité ? C'est ce que semble démontrer une étude, réalisée par trois experts allemands Dirk Baier (Institut de prévention de la criminalité ZHAW de Zürich), Christian Pfeiffer et Sören Kliem (Institut de recherche en criminologie de Basse-Saxe). En l'occurrence, les résultats sont éloquents : en Basse-Saxe, région qui présente des valeurs comparables au pays entier, la criminalité a bondi de 10,4% en 2015, lorsqu'Angela Merkel a entrepris son ouverture aux frontières. Surtout, les experts estiment que 92,1% de ces actes doivent être imputés aux migrants.

Derrière ces chiffres, l'étude montre aussi les critères à prendre en compte : la criminalité est généralement le fait de jeunes hommes. Or cette tranche de population est très représentée chez les migrants. De plus, les auteurs soulignent que les plaintes sont deux fois plus nombreuses quand l'auteur est un étranger.

Autre information, les résultats diffèrent en fonction de l'origine géographique des migrants. Ceux issus de Syrie, Irak ou Afghans "posent peu de problèmes car ils ne veulent en aucun cas compromettre leur situation" explique l'étude. En revanche, ceux venus d'Afrique du nord, non-éligible au statut de réfugiés sont davantage concernés. "Ce dernier groupe, qui ne représente que 0,9% des réfugiés en Basse Saxe est responsable de 17,9% des crimes et de 31% des vols commis dans la région" poursuit l'étude.

Les auteurs soulignent l'importance des femmes, qui "pacifient" les jeunes hommes. Ils proposent donc le regroupement familial, qui tend à faire baisser la criminalité. "Les réfugiés doivent être occupés, il faut leur procurer des cours de langue, des formations ou des stages pendant la durée de leur séjour en Allemagne, cette expérience pouvant aussi les aider, le cas échéant, à reprendre pied lors de leur retour au pays" insistent les auteurs.

Enfin, l'étude entend accélérer les reconduite au pays d'origine, en les systématisant en cas d'infraction et en renforçant les liens avec les pays d'origine. Commandée par le ministère de la Famille, cette étude sera une des bases pour les négociations entre la CDU et le SPD.

Lu sur Le Temps

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