"Nomophobie" : l'addiction au portable devient une névrose moderne<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
"Nomophobie" : l'addiction au portable devient une névrose moderne
©

Allo ?

Une nouvelle névrose se répand dans nos sociétés : le téléphone mobile. De plus en plus d'utilisateurs angoissent terriblement à l'idée de le perdre.

La "nomophobie", vous connaissez ? Ce terme étrange est un raccourci pour "no mobile phobia" (la phobie de l'absence de mobile), apparu au Royaume-Uni en 2008. Une récente étude britannique révèle maintenant que 66% des utilisateurs de téléphone portable ressentent une forte angoisse à l'idée d'égarer leur petit bijou.

Chez les plus jeunes, entre 18 et 24 ans, le taux de nomophobie atteint 76%. Une pathologie qui s'explique par le progrès technologique, selon le spécialiste Damien Douani. Les téléphones proposent tellement de fonctions que les utilisateurs imaginent difficilement vivre sans: "Le phénomène s'est amplifié avec l'arrivée des smartphones et des forfaits illimités.Chacun a accès à une panoplie de services : où suis-je ? Y a-t-il des restaurants à proximité? J'achète mon billet de train pour ce week-end, je planifie ma soirée, etc."

Autres responsables : les réseaux sociaux, qui "créent des liens avec des communautés et font qu'il y a un besoin de mise à jour constante et de consultation en permanence". L'expert qualifie ce phénomène de "véritable extension du domaine de l'addiction"

D'après un sondage en ligne de la société Mingle, 22 % des Français avouent qu'il leur est "impossible" de passer plus d'une journée sans leur téléphone portable. "On peut comprendre que les gens soient accros à leur smartphone, car ils ont toute leur vie dedans, et si, par malheur, ils le perdent ou qu'il est en panne, ils se sentent totalement coupés du monde", précise l'écrivain Phil Marso, qui organise tous les ans des Journées mondiales sans téléphone portable, les 6, 7 et 8 février.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !