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Ali Abdallah Saleh, ancien président du Yémen, a été tué à Sanaa
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Les rebelles Houthis ont affirmé avoir tué leur ancien allié. Une annonce peu après la décision de l'ex-chef d'État de mettre fin à son alliance avec la rébellion chiite.

Un tournant majeur dans un conflit présenté par l'ONU comme "la pire crise humanitaire" du monde ? Au Yémen, les rebelles Houthis ont déclaré ce lundi que l'ancien président du pays Ali Abdallah Saleh avait été tué à Sanaa. Les circonstances entourant la mort de l'homme sont encore floues, mais une dirigeante de son parti a confirmé qu'il était tombé "en martyr".

Depuis 2012, le Yémen est en proie à un conflit, où se dessine la rivalité entre l'Arabie saoudite sunnite et l'Iran chiite. Après plus de trente années de règne sur le Yémen, Abdallah Saleh avait été dans un premier temps président du Yémen du Nord, avant de présider le Yémen réunifié. En 2012, dans la foulée du Printemps arabe, il avait été contraint de quitter le pouvoir et avait été remplacé à la tête de l'État par le vice-président, Abd Rabbo Mansour Hadi.  Mais en 2014, il avait forgé une alliance avec les rebelles chiites houthis, pour reprendre la capitale Sanaa.

Samedi, Saleh avait annoncé sa rupture d’avec ses alliés d’hier, les rebelles houthistes, et tendu la main à l'Arabie saoudite, proposant de "tourner la page". Les Houthis avaient dénoncé une "grande trahison Sur le terrain, la situation est toujours aussi dramatique. "Depuis la semaine dernière, les combats entre les anciens alliés, les rebelles Houthis et les partisans de l'ex-président Saleh, ont fait plusieurs dizaines de morts et des centaines de blessés" rapporte un article de RFI.

Lu sur France 24

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