Accusé de harcèlement sexuel, le ministre de la Défense britannique a démissionné<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Accusé de harcèlement sexuel, le ministre de la Défense britannique a démissionné
©Tolga AKMEN / AFP

Scandale d'outre-Manche

Michael Fallon, qui continuera à siéger au Parlement, était un allié de poids de Theresa May.

Dans le grand déballage qui a suivi l’affaire Weinstein, il représente la première victime politique de  haut rang. Michael Fallon, le ministre de la Défense du Royaume-Uni qui est accusé de harcèlement sexuel, a décidé de démissionner. "Des allégations ont touché plusieurs parlementaires dont moi-même" a-t-il écrit dans sa lettre de démission. "Beaucoup sont fausses mais je reconnais par le passé ne pas avoir été digne des hautes normes requises dans le corps des Armées". Il précise toutefois qu’il continuera à siéger au Parlement.

Le ministre est accusé d’avoir posé sa main sur le genou d’une journaliste au cours d’un dîner lors du congrès du Parti conservateur en 2002. Cette journaliste, madame Hartley-Brewer, a été interrogée par la chaîne SkyNews sur la démission. "J’imagine qu’il y a d’autres accusations à venir", a-t-elle estimé. "Je doute vraiment que ce soit à cause de mon genou, et si c’est le cas c’est vraiment absurde et fou".

Ce départ est un coup dur pour Theresa May, Michael Fallon étant un des ministres les plus expérimentés du gouvernement et un de ses alliés dans le dossier du Brexit. La tempête pourrait continuer de souffler sur la vie politique britannique puisqie les médias d’outr-Manche ont rapporté l’existence d’une liste contenant les noms de 40 parlementaires, dont six ministres, accusés d’abus, une liste établie par d’anciennes collaboratrices.

Lu sur 20 minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !