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Le pape François plaide pour l'unité de l'Europe et contre les "agendas particularistes et nationalistes"
©Capture d'écran

Appel

Le pape François a aussi déploré samedi la "stérilité dramatique" d'une Union européenne qui fait peu d'enfants.

Le pape François a prononcé samedi un important discours sur l'Europe, lors d'un congrès au Vatican sur la contribution chrétienne à l'avenir de l'Union européenne, auquel assistaient des dizaines de représentants dont le président du Parlement européen Antonio Tajani et le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans.

Sans faire allusion à la Catalogne, le pape a plusieurs fois évoqué les notions de solidarité et d'unité. "Une Union européenne qui, dans les crises qu'elle affronte, échoue à retrouver un sens à être une communauté unique qui soutient et porte assistance à ses membres - et qui n'est pas une collection de petits groupes d'intérêts - ne manquerait pas seulement l'un des plus grands défis de son histoire mais aussi l'une des plus grandes opportunités pour son propre avenir", a-t-il dit.

Pour lui, "les agendas particularistes et nationalistes risquent de faire échouer les rêves courageux des fondateurs de l'Europe". En outre, "les groups extrémistes et populistes trouvent un terreau fertile dans de nombreux pays. Ils font de la contestation le coeur de leur message politique sans proposer l'alternative d'un projet politique constructif", a-t-il poursuivi.

Il a aussi déploré la "stérilité" de l'Europe. "Au rejet de ce qui provenait des pères a ainsi succédé le temps d'une stérilité dramatique. Non seulement parce qu'en Europe, on fait peu d'enfants (...), et que ceux qui ont été privés du droit de naître sont trop nombreux, mais aussi parce qu'elle s'est découverte incapable de transmettre aux jeunes les instruments matériels et culturels pour affronter l'avenir."

Il a répété son appel à l'accueil des migrants, mais en reconnaissant la nécessité d'une gestion "prudente" qui nécessite "un coeur ouvert" mais aussi "la possibilité d'intégrer pleinement" les nouveaux arrivants. Les migrants ont le devoir "de connaître, de respecter et d'assimiler aussi la culture ainsi que les traditions de la nation qui les accueille", a estimé François. 

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