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Attentat de Berlin : un rapport pointe les "grosses erreurs" de la police et de la justice
©Reuters

Catastrophique

"Tout ce qui pouvait être mal fait l'a été", selon Bruno Jost, chargé de faire la lumière sur les dysfonctionnements dans l’affaire du terroriste Anis Amri.

Après l’attentat de Berlin, perpétré par Anis Amri le 19 décembre 2016 sur le marché de la capitale allemande et qui a coûté la vie aux 12 personnes, une enquête a été menée. Et celle-ci révèle que de "grosses erreurs" ont été commises par la police et la justice. "Elles n'auraient jamais dû" avoir lieu, a estimé l'auteur du rapport, Bruno Jost, lors de sa présentation à la presse jeudi 12 octobre à Berlin. Selon lui, l’attentat aurait pu être évité "avec une probabilité élevée" au moins plusieurs mois auparavant.

Une surveillance laxiste du terroriste  

Ancien procureur fédéral, Bruno Jost avait été chargé par la ville de Berlin de faire la lumière sur les raisons qui ont empêché la police d'intercepter l'auteur de l'attaque, Anis Amri, avant l'attentat, alors que ce Tunisien de 24 ans était sous surveillance. Le rapport, qui porte essentiellement sur les dysfonctionnements au sein de la police et du parquet berlinois, affirme que la police criminelle berlinoise a été totalement incapable d'assurer la surveillance des islamistes potentiellement dangereux comme Anis Amri. "Toutes les observations se sont limitées aux jours ouvrés (...) même pendant les semaines où (Anis Amri) était placé en tête de liste des (islamistes) potentiellement dangereux. Le week-end et les jours fériés, il n'y avait aucune surveillance", se désole cet ancien procureur fédéral.

Comme dans l’affaire du tueur de Marseille, Anis Amri avait été interpellé fin juin à Friedrichshafen en possession de deux faux passeports italiens mais avait été relâché, selon Bruno Jost. "Tout ce qui pouvait être mal fait l'a été", a-t-il martelé. 

Lu sur Europe 1

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