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"La Catalogne sera un Etat indépendant" affirme Carles Puigdemont
©AFP

Dernier avertissement

Cette déclaration d'indépendance est néanmoins immédiatement suspendue pour "entamer un dialogue."

  • Carles Puigdemont a annoncé l'indépendance prochaine de la Catalogne
  • Il a justifié cette décision en rappelant les tensions depuis les 10 dernières années
  • Il s'est néanmoins montré ouvert au dialogue et a suspendu l'indépendance pour "ouvrir le dialogue."
  • De son côté, Madrid a jugé cette déclaration "inadmissible"

20h50 : Puigdemont tente un coup

En évitant de déclarer une indépendante immédiate, Puigdemont évite une réaction immédiate de Madrid. Selon Bloomberg, le président de la région catalane aurait été arrêté si son discours avait été plus direct. En maintenant le flou, il espère ainsi renvoyer la balle au pouvoir central espagnol.

20h25 : Une déclaration "inadmissible" selon Madrid

Le pouvoir espagnol n'a pas tardé à réagir jugeant, par la voix d'un porte-parole, cette déclaration "inadmissible." Cette indépendance, même suspendue, pourrait même entrainer une utilisation de l'article 155 de la Constitution, selon des sources du journal El Pais.

20h : les premières réactions tombent

19h35 : "La Catalogne a gagné le droit d'être un Etat indépendant"

"La Catalogne sera un Etat indépendant sous la forme d’une République" a déclaré Carles Puigdemont. Cette déclaration est néanmoins immédiatement suspendue. "Le gouvernement catalan et moi-même proposons au Parlement la suspension de la déclaration d'indépendance pour que les prochaines semaines, un dialogue puisse être lancé."

19h27 : Puigdemont revient sur les origines de la crise

Carles Puigdement rappelle que l'Espagne de Rajoy avait rejeté un nouveau statut d'autonomie en 2010 sans proposer une solution alternative. "Les dernières 7 années ont été les pires de ces 40 dernières années" assure Carles Puigdemont. Selon lui, la politique de Madrid est la cause de la pousée independantiste, comme "unique solution." Il rappelle que la région a tenté d'imposer, en vain, un référendum légal. "Si cela a pu se faire au Royaume-Uni, pourquoi pas en Espagne ? La réponse a été un non absolu, avec une persecution policière et judiciaire."

19h25 : "Je sais que beaucoup sont angoissés ou apeurés"

"Je sais que beaucoup sont angoissés ou apeurés" assure-t-il. "Je voudrais leur transmettre un message d'empathie (…) J'agis toujours en étant responsable et en prenant en compte les habitants de la Catalogne." 

19h18 : "Ce que je vais vous dire, ce n'est pas une volonté personnelle. C'est celle du résultat du scrutin."

Puigdemont critique notamment l'attitude de la police lors du scrutin et justifie longuement la légitimité du referendum. "Le monde entier l'a vu. L'objectif était de lancer une panique généralisée."

19h15 : "Un moment historique"

"Nous vivons un moment historique. Les conséquences et leurs effets iront beaucoup plus loin que notre propre pays. Loin d'être une affaire interne et locale, la Catalogne est une affaire européenne. De ma comparution, n'attendez ni des menaces, ni des chantages, ni des insultes",explique Carles Puigdemont 

19h05 : Carles Puigdemont vient d'arriver dans l'hémicycle.

19h : des désaccords au sein des indépendantistes ?

Si le gouvernement justifie le retard par une éventuelle médiation internationale, les observateurs y voient surtout des dissenssions internes.

18h50 : Madrid rejette une médiation avec la Catalogne

Le gouvernement espagnol a déclaré qu'une médiation avec Puigdemont n'est "pas envisageable."

18h15 : Le discours va être retardé d'une heure

Carles Puigdemont joue avec les nerfs des Espagnols. Son discours a été reporté d'une heure et devrait donc avoir lieu à 19h, si tout va bien. Le président de la Catalogne réunit actuellement son groupe parlementaire.

17h45 : Carles Puigdemont est arrivé au parlement catalan

Il devrait s'exprimer à 18h.

16h45 : L'appel du président du Conseil européen

"Je vous demande de respecter, dans vos intentions, l'ordre constitutionnel, et de ne pas annoncer une décision qui rendrait tout dialogue impossible" a insisté Donald Tusk. "La diversité ne doit pas déboucher sur un conflit, dont les conséquences seraient de toute évidence néfastes aux Catalans, à l'Espagne comme à l'ensemble de l'Europe."

16h10 : Emmanuel Macron se dit "confiant"

Alors que la tension monte en Espagne, Emmanuel Macron s'est déclaré confiant sur l'issue de cette confrontation.

16h :Madrid met une nouvelle fois en garde Puigdemont

Carles Puigdemont va-t-il faire marche arrière dans la dernière ligne droite ? Alors que Madrid reste intransigeant et que l'Europe balaye la possibilité d'une Catalogne indépendante, son intervention au parlement catalan, ce mardi à 18h sera scrutée de près. Va-t-il déclarer la sécession unilatérale ? Immédiate ? Différée ? Le débat n'est pas clos, même au sein des indépendantistes où les voies proposées divergent.

Ce midi, Madrid l'a une nouvelle fois mis en garde en appelant l'indépendantiste à ne "rien entreprendre d'irréversible" ce mardi. "Qu'il n'emprunte aucun chemin sans retour, qu'il ne fasse aucune déclaration unilatérale d'indépendance et qu'il retourne à la légalité" l'a enjoint le porte-parole du gouvernement espagnol, Inigo Mendez de Vigo. Réponse du principal intéressé ce mardi à 18h.

Lu sur Le Figaro

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