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Assemblée générale de l'ONU : Donald Trump menace de "détruire la Corée du Nord"
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Politique internationale

Ce mardi 19 septembre, le président des Etats-Unis a prononcé son premier discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.

Ce mardi 19 septembre, le président des Etats-Unis a prononcé son premier discours à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies. Après avoir rappelé l'histoire de la création de l'ONU, Donald Trump a indiqué qu'il donnera toujours "la priorité" aux Etats-Unis. "En tant que président des Etats-Unis, je ferai toujours de mon pays un priorité. Comme vous, dirigeants du monde, vous devriez faire de vos pays une priorité", a-t-il lancé. Toutefois, il a indiqué que l'Amérique va  "éviter de (se) reposer sur (ses) laurier". Ainsi il a listé toutes les "difficultés qu'il faut affronter".  

"Nous n'aurons pas d'autre choix que de détruire totalement la Corée du Nord"

"Nous devons protéger nos nations, nos intérêts et leurs avenirs. Nous devons rejeter les menaces à nos souverainetés, de l'Ukraine à la mer de Chine", a déclaré Donald Trump, avant de s'en prendre à la Corée du Nord. Dénonçant les "Etats voyous", qui sont une "menace pour les autres nations et pour leurs propres peuples", Donald Trump n'a pas mâché ses mots, affirmant que l'armée américaine va devenir "plus forte que jamais", avant de menacer la Corée du Nord de destruction totale."Si nous sommes forcés de nous défendre, ou de défendre nos alliés, nous n'aurons pas d'autre choix que de détruire totalement la Corée du Nord", a-t-il déclaré.

"Il est temps que toutes les nations du monde travaillent ensemble pour isoler le régime de Kim Jong Un (...) Monsieur missile est en mission suicide", a-t-il annoncé, se disant par ailleurs scandalisé par le fait que "certaines nations font du commerce" avec Pyongyang. En remerciant l'ONU pour les sanctions prises contre la Corée du Nord, il a estimé qu'il fallait "faire beaucoup plus" que ça.

L'Iran, l'islamisme radical, Bachar Al-Assad et le Venezuela

La situation en Iran n'a pas été oubliée par Donald Trump. "L'accord sur l'Iran est une honte, l'un des pires (...) de l'histoire des Etats-Unis", a-t-il lancé face à quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement du monde entier. "L'heure est venue pour le monde entier de faire que le gouvernement iranien cesse de semer la mort et la destruction (...), de faire qu'il cesse de promouvoir le terrorisme". En promettant d'"écraser les terroristes, ces perdants", il a affirmé que l'ONU et les Etats-Unis vont "mettre un terme à l'islamisme radical". "Nous devons empêcher les terroristes d'avoir des sanctuaires et des ressources. Nous devons les chasser de nos pays. Faire en sorte que les pays qui sont des suppôts du terrorisme rendent des comptes".

Il a également déclaré que l'armée américaine a très bien avancé en Syrie et Irak. Il y a eu plus de victoires en ces derniers mois que durant les dernières années, a estimé Donald Trump, lançant ainsi une pique à l'ex-président Barack Obama. En évoquant la Syrie, Donald Trump a déclaré que "le régime de Bachar Al-Assad est criminel". "Il a eu recours à des armes chimiques contre sa population et contre des enfants (...). C'est la raison pour laquelle les États-Unis ont mené une opération militaire contre une base militaire". Puis, il a rebondi sur la question des réfugiés et a annoncé que les Etats-Unis étaient "empreints de compassion pour les migrants". Un sujet qui lui a notamment permis de mettre en valeur le fait que son pays continuait d'être sur "le devant de la scène humanitaire" (aide en Afrique, recherche sur le SIDA, initiatives pour mettre un terme à l'esclavage moderne…).

Puis, Donald Trump s'est attaqué au régime de Nicolas Maduro au Venezuela, qu'il a qualifié de "dictature socialiste". "Nous avons, et les autres pays ont, un devoir : aider les Vénézueliens à retrouver leur liberté et à rétablir la démocratie", a-t-il lancé. "Le problème au Venezuela, ce n'est pas que le socialisme a été mal mis en œuvre, mais qu'il a été mis en œuvre", a-t-il estimé.

"Le succès des Nations unies dépend de la force indépendante de chaque membre"

In fine, il a indiqué qu'"en réalité" les Etats-Unis payaient "plus que 22% du budget des Nations unies". Une charge qu'il a qualifiée de "fardeau financier injuste". En conclusion, Donald Trump a déclaré que "le succès des Nations unies dépend de la force indépendante de chaque membre". "Aujourd'hui, nous demandons un grand réveille des nations", que "le patriotisme se réveillent" afin que nous réduisions "en échec nos ennemis", a déclaré Donald Trump.  

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