Nouvelle enquête sur Uber aux Etats-Unis<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Nouvelle enquête sur Uber aux Etats-Unis
©JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP

La classe américaine

La firme fait l'objet d'une nouvelle enquête aux Etats-Unis. Elle est soupçonnée d'avoir utilisé un programme répondant au doux nom de "Hell" (enfer) pour espionner son concurrent Lyft.

Le Wall Street Journal révèle que l'entreprise Uber fait l'objet d'une nouvelle enquête de la part de la justice américaine. Elle est soupçonnée d'avoir espionné la concurrence à l'aide d'un logiciel baptisé "Hell" (enfer en anglais). Le logiciel aurait permis de suivre les chauffeurs travaillant également pour son concurrent Lyft jusqu'en 2016. Uber a confirmé les révélations du Wall Street journal et s'est contenté d'ajouter pour l'AFP que la firme "coopère avec l'enquête".

But de la manœuvre

Selon les sources du Wall Street Journal, "Uber créait des faux comptes clients chez Lyft, faisant ainsi croire à son système que des clients étaient à la recherche de chauffeurs". L'entreprise pouvait alors voir quels chauffeurs étaient à proximité et quels étaient les tarifs qu'ils exerçaient. Deuxième but de Hell toujours selon le WSJ, repérer les chauffeurs qui travaillaient pour les deux sociétés pour pouvoir les inciter à quitter la concurrence.

Redorer son image

Pas de quoi redorer l'image d'Uber, embourbé dans plusieurs scandales qui essaye quand même de se racheter une virginité. Pour redorer son image auprès du public, la firme en Angleterre joue la carte de l'environnement. A Londres, Uber a annoncé sa volonté de faire passer l'intégralité de sa flotte à l'électrique d'ici à 2025. De quoi justifier une légère hausse des prix pour les Londoniens. Et même là, si la démarche paraît louable, la firme ne fait pourtant que s'aligner sur la législation locale. En 2015, une loi a été votée prévoyant que tous les véhicules de location privés servant au transport de personnes doivent fonctionner aux énergies vertes dans la capitale britannique.

Lu sur le Wall Street Journal

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !