La classe américaine
Nouvelle enquête sur Uber aux Etats-Unis
La firme fait l'objet d'une nouvelle enquête aux Etats-Unis. Elle est soupçonnée d'avoir utilisé un programme répondant au doux nom de "Hell" (enfer) pour espionner son concurrent Lyft.
Le Wall Street Journal révèle que l'entreprise Uber fait l'objet d'une nouvelle enquête de la part de la justice américaine. Elle est soupçonnée d'avoir espionné la concurrence à l'aide d'un logiciel baptisé "Hell" (enfer en anglais). Le logiciel aurait permis de suivre les chauffeurs travaillant également pour son concurrent Lyft jusqu'en 2016. Uber a confirmé les révélations du Wall Street journal et s'est contenté d'ajouter pour l'AFP que la firme "coopère avec l'enquête".
But de la manœuvre
Selon les sources du Wall Street Journal, "Uber créait des faux comptes clients chez Lyft, faisant ainsi croire à son système que des clients étaient à la recherche de chauffeurs". L'entreprise pouvait alors voir quels chauffeurs étaient à proximité et quels étaient les tarifs qu'ils exerçaient. Deuxième but de Hell toujours selon le WSJ, repérer les chauffeurs qui travaillaient pour les deux sociétés pour pouvoir les inciter à quitter la concurrence.
Redorer son image
Pas de quoi redorer l'image d'Uber, embourbé dans plusieurs scandales qui essaye quand même de se racheter une virginité. Pour redorer son image auprès du public, la firme en Angleterre joue la carte de l'environnement. A Londres, Uber a annoncé sa volonté de faire passer l'intégralité de sa flotte à l'électrique d'ici à 2025. De quoi justifier une légère hausse des prix pour les Londoniens. Et même là, si la démarche paraît louable, la firme ne fait pourtant que s'aligner sur la législation locale. En 2015, une loi a été votée prévoyant que tous les véhicules de location privés servant au transport de personnes doivent fonctionner aux énergies vertes dans la capitale britannique.
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