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A Paris, Jean-Luc Mélenchon sonne la charge contre les institutions
©DR

Oust !

Le candidat de la France insoumise réunissait ses partisans place de la République, à Paris.

130 000 personnes pour applaudir la Jean-Luc Mélenchon. Selon les organisateurs. Evidemment, les chiffres varient largement mais le candidat de la France insoumise a réussi à réunir une bonne partie de ses partisans place de la République à Paris. Dans son viseur, les institutions et la Constitution de la Vème République. "Cette Constitution avait été taillée sur mesure pour un homme exceptionnel dans des conditions exceptionnelles pour faire face à un contexte exceptionnel" explique le leader de la gauche radicale. "Ce temps est révolu et il en reste un texte qui ne doit pas tomber dans certaines mains, car il offre à la monarchie présidentielle des moyens exceptionnels. Qui pourrait oublier ici comment, contre l’avis du peuple mobilisé et du Parlement carotté, a été déclenché le feu de l’article 49.3 de la Constitution à six reprises, pour imposer la loi Macron, pour imposer la loi El Khomri. C'est par ce moyen d’une violence incroyable dans une démocratie qu’a été inversé tout l’ordre public social de notre République."

Pour lui, il s'agit donc de passer à la VIème République, écrite en collégialité par une Assemblée. "En convoquant une assemblée pour écrire cette Constitution, nous utilisons une méthode qui, de fait, met fin au règne des hommes et des femmes providentiels, des comités d’experts de toutes sortes qui sans cesse se substituent à l’intelligence collective" affirme Jean-Luc Mélenchon. Il souhaite d'ailleurs y inscrire un "référendum puisse être organisé qui autorise la fin du mandat de n’importe quel élu, du maire, du conseiller général et bien sûr aussi du président de la République (…) Écrire une Constitution, c'est écrire le type de société dans lequel on veut vivre. Il propose d'y inscrire le droit à l'avortement "car le corps de chaque femme lui appartient absolument et exclusivement." Il souhaite aussi y écrire un droit à l'euthanasie.

Et de conclure : "Il y a un nouveau mot d’ordre qui est né, après "résistance", c’est “dégagez”. Dégagez pour que soient abolis les privilèges de la finance, ceux de la caste insolente qui occupe tous les pouvoirs et se les répartit."

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Lu sur Le Monde

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