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Primaire de la gauche : revivez le débat décisif entre Benoît Hamon et Manuel Valls
©France 2

Duel

Quatre jours avant le second tour de la primaire, les deux finalistes ont affiché leurs différences sur de nombreux sujets, tels que la laïcité, le travail, ou le terrorisme.

  • Benoît Hamon est arrivé en tête au premier tour avec 36,1% des voix
  • Manuel Valls est arrivé en deuxième position avec 31,5% des voix
  • Selon la Haute autorité, plus d'1,6 million de votants ont participé au scrutin
  • Le candidat de la gauche à l'élection présidentielle sera désigné le 29 janvier

>>>> À lire aussi : Les trois scénarios de l'avenir du PS après la victoire potentielle de Benoît Hamon (et le plus vraisemblable vu d'aujourd’hui est-il vraiment le plus probable ?)

>>>> 23h00 : FIN DE CE DIRECT

23h00 : le débat est maintenant terminé

22h59 : "Ce débat a permis de donner à voir deux projets différents sur le travail, sur le vivre-ensemble", estime Benoît Hamon

22h58 : "Cela a été un beau débat", conclut l'ancien Premier ministre

22h55 : "Je veux gagner", répète Manuel Valls

"S'il y a eu des erreurs, il y a aussi eu des réussites. Je veux d'abord rassembler ceux qui assument les responsabilités. Mais il faut aussi parler à tous les électeurs qui ne veulent pas se retrouver devant le choix entre la droite et l'extrême droite. Et je veux gagner".

22h51 : Manuel Valls commente les accusations visant Penelope Fillon

"Vous imaginez le général de Gaulle employer tante Yvonne à l'Elysée ?", lance l'ancien Premier ministre. 

Manuel Valls estime que la décision d'interdire l'emploi de ses proches en tant qu'élu "s'impose", mais rejette l'idée de jeter l'opprobre sur tous les parlementaires. 

22h46 : Benoît Hamon répond à une attaque de Manuel Valls sur le 49.3

"J'assume tous mes votes passés. (...) Je trouve inacceptable que l'effort de guerre entre dans le calcul du déficit public".

22h41 : L'état d'urgence "ne peut pas être permanent", estime Benoît Hamon 

L'état d'urgence "ne peut pas être permanent", estime Benoît Hamon. "L'état d'urgence n'a été efficace que durant le premier mois après sa mise en œuvre", observe-t-il. De fait, "la prolongation ne se justifie pas. On peut mener une lutte implacable contre le terrorisme en restant attentif à ce qu'est l'État de droit", ajoute l'ancien ministre. 

22h36 : Benoît Hamon veut mettre en places des "visas humanitaires"

"Le Passenger Name Record est essentiel", assure Benoît Hamon. Toutefois, "la coopération entre services de renseignement pourrait être améliorée pour que l'échange d'information soit plus efficace", juge-t-il.

"Une des propositions que je fais, c'est celle des visas humanitaires, afin d'identifier les personnes qui rentrent sur notre territoire. Sans visa, les flux augmentent et on ne sait pas leurs intentions (…) Je voudrais mettre en place l'équivalent du formulaire ESTA (un formulaire détaillé qui évalue le potentiel de dangerosité d'une personne qui pénètre sur le territoire) en France".  

22h31 : Manuel Valls évoque le cas des djihadistes français revenant de Syrie 

À propos des Français qui combattent dans les rangs de l'Etat islamique en Syrie, Manuel Valls veut d'abord "continuer à combattre l'EI en Irak et en Syrie". "Il faut se préparer à judiciariser tous ceux qui reviennent. Ils devront être en prison ou sous le regard de la justice. C'est le travail de nos services de renseignement".

"Il faut renforcer nos contrôles aux frontières (…) l'Europe doit se définir par des frontières. Il faut déjà savoir où l'Europe commence et où elle finit, c'est pour cela que je suis contre l'entrée de la Turquie", a-t-il ajouté.

22h25 : Les deux candidats abordent maintenant la menace terroriste

22h20 : Benoît Hamon prône la fermeté face aux lobbies industriels

Le député des Yvelines veut être "plus ferme" avec les lobbies industriels, et répète son intention de supprimer les perturbateurs endocriniens, ainsi que "tous les produits susceptibles d'être dangereux". "Le bilan du gouvernement va dans le bon sens sur ce thème, mais on a pas été assez loin sur les produits phytosanitaires", a-t-il insisté. 

22h14 : Manuel Valls aborde la question de l'écologie

"J'ai engagé la convergence du prix de l'essence et du diesel, car il faut sortir de cette drogue qu'a été le diesel. Mais avec prudence. Sous ce quinquennat, il y a eu la loi de transition énergétique, la loi sur la biodiversité, et nous devons continuer dans ce sens car je pense que la santé environnementale doit être une priorité", assure Manuel Valls, qui estime que "la pollution de l'air représente des risques de mortalité partout en France, pas seulement à Paris". 

"Je suis pour l'interdiction d'un certain nombre de produits qui polluent notre environnement", ajoute-t-il.

22h08 : Benoît Hamon évoque la mixité à l'école

"C'est dans les têtes que ça se joue. Quand on ne parvient pas à faire de la mixité scolaire, oui, la laïcité est remise en cause. Dans beaucoup d'endroits, la république ou l'égalité est un mot qui chante plus qu'il ne parle".

22h02 : Benoît Hamon répond à Manuel Valls en invoquant la "liberté de croire" 

"Là où le voile est imposé à une femme, nous devons tout mobilisé pour que cette femme ne soit pas soustraite aux regards des hommes en raison d'un dogme. Mais là où une femme décide de porter un foulard islamique, peu importe ce que nous pensons. Elle est libre de le faire [au nom de la loi de 1905]", estime benoît Hamon.

21h59 : Aucun "accommodement" n'est possible sur le port du voile, assure Manuel Valls

"La laïcité est un bouclier, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire. J'ai vu la montée des communautarismes, des fondamentalismes, et la mise en cause de la place de la femme dans notre société. J'ai voté la loi de 2010 interdisant la burqa. C'est un combat politique. Il ne peut pas y avoir le moindre accommodement parce que nous devons protéger nos compatriotes de confession musulmane qui sont sous pression des fondamentalistes. Aujourd'hui, il y a une revendication politique du voile qui conteste la République. Nous devons la combattre", répète l'ancien Premier ministre. 

21h55 : Les deux candidats abordent maintenant le thème de la laïcité

21h48 : Benoît Hamon : "Il faut en finir avec ce thème du rêve"

"Je regrette que tu places le débat sur le terrain de la vérité. Je ne suis détenteur d'aucune vérité. Je ne revendique pas cela. J'ai dit que je ne voulais pas augmenter les impôts puisque je veux en finir avec le dogme des 3% de déficit public. Il faut en finir avec ce thème du rêve", lance Benoît Hamon à Manuel Valls

"Les choix d'investir sont des choix qui doivent être mesurés à travers des avantages positifs attendus. Je ne vous parle d'augmenter aucun impôt. J'assume de dire que nous pouvons faire plus de déficits", ajoute-t-il.

21h41 : Selon Manuel Valls, "le revenu universel ouvre une porte à la remise en cause de notre système social"

"Le revenu universel ouvre une porte à la remise en cause de notre système social. C'est un débat de fond de conception de la société" martèle Manuel Valls, qui estime que la France "a besoin d’avoir des services publics forts". 

"Je pense qu’on peut maîtriser la dépense, et en même temps financer nos priorités. Nous l'avons prouvé durant ce quinquennat", assure-t-il.

21h36 : Benoît Hamon propose un grand plan sport-santé

Ce plan vise à "généraliser une culture de l'activité physique même légère (...) pour que demain, on puisse maintenir en bonne santé les personnes sans avoir à dépenser beaucoup pour les soigner".

21h31: Benoît Hamon développe les grandes lignes de son revenu universel. 

La première "doit se concentrer sur les 18-25 ans", explique-t-il, évoquant "un transfert de richesses" pour le volet financer.

"Dans un premier temps, le revenu minimum actuel sera porté à 600 euros. Puis, la première étape du revenu universel se concentrera sur les 18-25 ans. Coût de cette première étape : 45 milliards d'euros, un coût considérable, mais c'est autant que le pacte de responsabilité", explique-t-il. 

Selon lui, ce revenu universel, qui coûtera au total 300 à 400 milliards d'euros, sera financé par "un transfert de richesses et des prélèvements nouveaux", et ne coûtera "pas un euro aux caisses de l'État".

21h22 : Manuel Valls s'attaque au revenu universel proposé par Benoît Hamon

"Le message du revenu universel, c'est un message de découragement, d'abdication par rapport aux mutations (…) L'idée de distribuer la même somme à chacun me paraît éloignée de cette idée que j'ai du travail", lance l'ancien Premier ministre. 

21h19 : Benoît Hamon évoque le thème de la santé au travail 

"Il me semble aujourd'hui qu'il y a eu un rendez-vous raté sur la loi travail, concernant les pathologies professionnelles. On se retrouve dans des situations ou explosent les burn-out. En France, ces pathologies psychiques ne sont pas reconnues comme maladies professionnelles. Il faut s'intéresser aux pathologies vécues. Il faut encourager la reconnaissance du syndrome d'épuisement professionnel", explique le député des Yvelines. 

21h15 : "Le travail ne va pas disparaître", lui répond Manuel Valls 

Défendant le thème de la "société du travail", l'ex-locataire de Matignon rappelle tout d'abord que "nos sociétés changent".

"Mais le travail ne va pas disparaître. Il prendra d'autres formes, on le voit avec le développement de l'entrepreneuriat individuel. Notre responsabilité est d'accompagner ces changements et de créer les conditions d'une sécurité sociale professionnelle. La possibilité de se former tout au long de sa vie", ajoute-t-il. 

"Je ne veux pas d'une vision qui dit : le travail disparaît, on s'y résout et on distribue un revenu à chacun", poursuit Manuel Valls, en référence au revenu universel proposé par benoît Hamon. "Il faut aussi donner du pouvoir d'achat aux salariés. Je propose aussi de défiscaliser les heures supplémentaires".

21h10 : Les deux candidats débattent de la révolution technologique

"Un rapport de l'OCDE montre que pour la France, 10% des emplois seraient menacés. Nous avons aujourd'hui des données qui montrent que nos emplois vont être transformés par la révolution numérique. Pour la France, un emploi sur deux pourrait être directement impacté par l'automatisation (…) Cette réalité a déjà commencé. Cette révolution est une bonne nouvelle si elle permet à la France de produire tout ce dont nous avons besoin avec moins de travail humain. La question est de savoir comment partage-t-on le travail. Je souhaite que ce partage inégalitaire soit modifié par le fait d'anticiper les conséquences de cette automatisation", propose l'ancien ministre. 

21h07 : Manuel Valls s'exprime à son tour pour défendre son projet 

"Ce n'est pas un débat personnel, mais c'est un vrai choix proposé aux électeurs de gauche. C'est un débat historique, décisif pour la gauche", assure l'ancien Premier ministre, qui entend "porter une société du travail", et "incarner la République, la laïcité, ses valeurs".

21h05 : Benoît Hamon est le premier à prendre la parole, désigné par tirage au sort 

"Vous allez choisir dimanche prochain celui qui dès le lundi matin, affrontera la droite totale de François Fillon, celui qui défend aujourd'hui un projet de régression sociale. Celui que vous choisirez affrontera aussi le projet nationaliste et xénophobe de Marine Le Pen. Si la gauche ne veut pas jouer le rôle de figurant, elle doit tourner le dos à l'ordre ancien", a-t-il tout d'abord estimé.

20h55 : Les soutiens des deux candidats sont installés, le débat est sur le point de commencer 

20h25 : "Rien n'est joué" à déclaré Manuel Valls en arrivant sur le plateau, 30 minutes avant le débat

20h10 : Les deux candidats sont arrivés sur le plateau 

Benoît Hamon est arrivé le premier au studio situé dans le nord de Paris. L'ancien Premier ministre Manuel Valls est arrivé quelques minutes plus tard.

DIRECT. Débat de l'entre-deux-tours de la...par francetvinfo

Vu sur TF1

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