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À Davos, Theresa May tente de rassurer les investisseurs
©Neil Hall / Reuters

Brexit

Le Royaume-Unis restera "ouvert aux entreprises et aux talents", a déclaré la Première ministre britannique.

Deux jours après avoir officialisé sa ligne dure avec Bruxelles sur le Brexit et sur le fond de menaces de pertes d'emplois à Londres, Theresa May a prononcé un discours au forum économique mondial Davos, essayant de rassurer l'élite économique mondiale.

Le Royaume-Unis restera "ouvert aux entreprises et aux talents", a déclaré la Première ministre britannique, alors que plusieurs banques prévoient de déplacer des milliers d'emplois hors de la City en raison du Brexit. "Les entreprises, grandes ou petites, constituent l'épine dorsale de nos économies. C'est pourquoi le Royaume-Uni est, et sera toujours, un pays ouvert aux affaires (...). Ouvert à ceux qui veulent acheter nos biens et nos services. Et ouvert au talent et aux opportunités", a-t-elle insisté. Elle a notamment éclairci le choix de quitter le marché unique. Le Royaume-Uni ne tourne pas le dos à ses amis européens mais choisi de "pouvoir prendre ses propres décisions" et de "s'ouvrir encore plus au monde", a souligné Theresa May, assurant que son pays allait rester la "grande nation marchande mondiale qu'elle est par instinct".

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"C'est une illusion"

Interrogé par l'AFP à Davos, son ministre des Affaires étrangères Philip Hammond a déclaré "espére(r) que ce discours" allait "rassurer les investisseurs". Un pari qui s'avère difficile, selon le député européen Guy Verhofstadt, le "référent Brexit" pour le Parlement européen. "C'est une illusion de penser que le Royaume-Uni pourra quitter l'UE et ensuite choisir de réintégrer les meilleurs aspects du projet européen - comme par exemple réclamer l'absence de droits de douane vers le marché unique - sans accepter les obligations qui vont avec", a-t-il écrit dans une tribune dans le quotidien britannique The Guardian.

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Lu sur l'Obs

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