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Secret bancaire : la Suisse accroît encore la transparence
©Reuters

L'Helvétie c'est plat

Le pays veut renforcer les échanges d'information pour lutter contre l'évasion fiscale avec des dizaines de pays.

En 2017, la Suisse voudrait renforcer encore son accord fiscal avec les États-Unis qui prévoit la communication dans les deux sens d'informations sur les comptes bancaires dans les deux pays, selon un haut responsable suisse cité par le Financial Times. Cette décision montre à quel point le pays a changé son fusil d'épaule sur le sujet explosif du secret bancaire, signale le journal aux pages saumon. 

Sur les dernières années, les banques suisses ont dû payer plusieurs milliards de dollards d'amendes pour avoir aidé l'évasion fiscale de leurs clients. La Suisse veut décidément mettre fin à la réputation du pays de paradis bancaire pour l'argent illicite, et a signé de nombreux accords internationaux permettant un partage automatique d'information avec les autres pays, y compris avec l'Union européenne, des accords qui prennent effet en janvier 2017. 

La Suisse reste le premier centre mondial pour la gestion de fortunes privées internationales, et les banques ont dû revoir leurs business models et leurs processus pour s'assurer que leurs clients sont en pleine conformité avec la législation fiscale. Il était "très important pour la réputation, la compétitivité et l'intégrité de notre centre financier" de se conformer aux standards internationaux, déclare Fabrice Filliez, directeur adjoint des impôts au département de la finance internationale du gouvernement suisse. 

Ce mois-ci, la Suisse a commencé des consultations pour signer d'autres accords de partage d'information avec 20 autres pays, y compris l'Inde, Israël et l'Argentine. Qu'on se le dise, les comptes en Suisse, ce n'est plus ce que c'était.

Lu sur le Financial Times

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