La première femme pilote afghane, menacée de mort, ne veut pas rentrer dans son pays<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Femmes en Afghanistan.
Femmes en Afghanistan.
©Reuters

La femme est l’avenir de l’Homme

Sa sécurité en Afghanistan ne peut pas être assurée. Elle va faire une demande d’asile politique aux Etats-Unis.

Elle s’appelle Niloofar Rahmani, mais on la surnomme la « Top Gun afghane ». Elle est âgée de seulement 25 ans et elle est la première femme pilote d’Afghanistan. Au-delà de son destin individuel, elle était donc devenue un symbole d’émancipation pour les femmes de ce pays en s’illustrant dans un domaine à très forte majorité masculine.

Elle est en formation depuis plus d’un an dans l’armée de l’air américaine, et doit normalement retourner dans son pays comme cela avait été convenu. Sauf qu’elle s’y sent menacée. Elle est donc bien décidée à rester. Elle va faire en ce sens une demande d’asile politique aux Etats-Unis.

En Afghanistan, certains l’accusent de trahison. C’est le cas notamment du porte-parole du ministère de la Défense, Mohammad Radmanesh. « Ce qu’elle dit aux Etats-Unis était irresponsable et inattendu. Elle devait être un modèle pour les autres jeunes Afghans (…) C’est une honte » a-t-il déclaré. L’avocate de Niloofar Rahmani a répondu au contraire que « la vraie trahison à l’égard de l’Afghanistan vient de ceux qui menacent sa vie et celle de sa famille, et aussi ce ceux qui continuent d’opprimer les femmes ».

Le département d’Etat américain lui avait remis le titre du prix international des « femmes de courage ». Elle avait alors reçu beaucoup de menaces de mort, et pas uniquement de la part d’hommes. 

Lu sur 20 minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !