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Alep : les évacuations de civils et de rebelles se poursuivent, au moins 40000 personnes seraient encore piégés dans la ville
©GEORGE OURFALIAN / AFP

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Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit ce vendredi pour tenter d'obtenir le déploiement d'observateurs internationaux dans la deuxième ville syrienne.

Les évacuations de civils et de rebelles se poursuivent à Alep, 24 heures après leur lancement. Jeudi, des milliers de personnes ont été évacuées de la deuxième ville syrienne, après un accord conclu entre les alliés du régime de Bachar al-Assad, qui ont réussi à reprendre le contrôle de la ville, et les insurgés. Mais les opérations d'évacuation de civils et rebelles pourraient prendre des jours. L’émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura a estimé à environ 40 000 le nombre de civils encore piégés et à entre 1500 et 5000 celui des combattants et leurs familles.

Et les inquiétudes sont toujours très présentes. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit aujourd'hui, pour tenter d'obtenir le déploiement d'observateurs internationaux à Alep. Sur RTL, Jean-Marc Ayraut a confirmé que la France va déposer une motion pour l'aide humanitaire, "la priorité" du ministre des Affaires étrangères. "Nous proposons des observateurs des Nations-unies pour surveiller la sortie de la population d'Alep. Ils doivent éviter les massacres, les règlements de compte", a-t-il lancé. "Je ne peux pas imaginer qu'au moment où la population civile veut sortir, on empêche l'aide humanitaire d'arriver. Il a également estimé qu’il fallait négocier avec le régime en place. "Il faut sortir de la logique de la guerre totale. II faut négocier avec les représentants du régime en place pour une sortie du conflit. Il y a urgence à faire la paix."

Le patron du quai d’Orsay a également fustigé la déclaration de François Fillon, qui a demandé jeudi au gouvernement de mettre le régime d'Assad autour de la table des négociations. "Monsieur Fillon découvre la réalité du dossier, ou quoi ? Je ne comprends pas ce qu'il dit. Qu'est-ce que nous avons dit depuis le début ? Arrêtons la guerre et commençons la négociation". "Quand on veut faire la paix, on négocie avec les belligérants."

Lors d'une visite au Japon, Vladimir Poutine a déclaré qu’il est "temps de passer à une résolution politique du conflit syrien".

Lu sur L'Express

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