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Référendum constitutionnel en Italie : derniers jours de campagne
©AFP

Ligne droite

Le 4 décembre, les Italiens sont appelés à se prononcer sur la réforme de la constitution négociée et portée par Matteo Renzi.

Les Italiens se prononcent dimanche 4 décembre par référendum sur une réforme constitutionnelle négociée et portée par Matteo Renzi. Le dernier jour de campagne s’achève ce vendredi soir à Florence, le chef du gouvernement se déplace en Sicile et en Calabre. 

Peur de la disparition d’un contre-pouvoir 

Le président du Conseil tente donc  de mobiliser le Sud qui pourrait se prononcer pour un "non". Le passage de 300 à 115 sénateurs permettrait d’économiser 500 millions d’euros par an selon Matteo Renzi, dix fois moins selon les partisans du non. Ces derniers craignent aussi la disparition d’un contre-pouvoir avec la conversion du Sénat actuel en Chambre des régions. 

"Si vous votez non vous allez contre le sens de l’histoire. Vous êtes libres de le faire mais vous irez expliquer à vos enfants que par antipathie pour une personne, vous avez ruiné l’occasion de simplifier le système et de faire des économies", déclare Matteo Renzi dans l’une de ses vidéos postée sur Facebook.

Démission en cas de victoire du "non"

Le ton est donc monté ces derniers jours de campagne. Le leader du Mouvement 5 Etoiles, Beppe Grillo, qui milite aussi dans le camp du "non", parle de Matteo Renzi comme d’une "truie blessée" qui attaque quiconque. Forza Italia, Ligue du nord, de Matteo Salvini et une minorité du parti démocrate (PD) s’ajoutent à l’opposition. La résistance au changement se retrouve parmi les plus âgées, et surtout chez les jeunes (soit 20 % de la population). Déçus par les forces politiques classiques, ceux-là ne se reconnaissent ni dans la droite, ni dans la gauche. 

Le président du Conseil dénonce lui une opposition fouillis. En cas de victoire du "non", pour l’heure en tête dans les sondages, le Florentin, arrivé au pouvoir en février 2014, pourrait démissionner. Il joue donc son avenir politique.

>>> À lire aussi : Le référendum italien à 360 milliards d’euros : derrière la déstabilisation politique, la faillite programmée du système bancaire

Lu sur La Croix

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