Retour sur l'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Énorme défaite. Pour Hillary Clinton. Pour les sondeurs. Pour de nombreux commentateurs. Pour tout un establishment politico-économique. Donald Trump a fait mentir tous les pronostics, tous les conseils. Le "Mur démocrate" s'est effondré.
Énorme défaite. Pour Hillary Clinton. Pour les sondeurs. Pour de nombreux commentateurs. Pour tout un establishment politico-économique. Donald Trump a fait mentir tous les pronostics, tous les conseils. Le "Mur démocrate" s'est effondré.
©TIMOTHY A. CLARY / AFP

Transition

"Nous allons faire de notre mieux pour organiser une future transition", "en douceur", car "cela a toujours été une caractéristique de notre démocratie", a déclaré le président américain, au lendemain de la victoire de Donald Trump.

>>>> À lire aussi : Surpris par l'élection de Trump ? Si vous aviez lu ces articles sur Atlantico, vous l'auriez été beaucoup moins...

  • C'est officiel : Donald Trump est élu 45ème président des États-Unis. 

  • Hillary Clinton l'a appelé pour concéder sa défaite. Il a remporté les états-clés un par un : la Floride, l'Ohio, la Caroline du Nord, la Géorgie, l'Iowa, le Wisconsin, contre toutes attentes. Decision Desk, l'institut de prédiction le plus fiable, l'a donné président en premier, avec des victoires en Arizona et en Pennsylvanie. 

  • Barack Obama s'est exprimé ce mercredi peu avant 18:30 (heure française) après la victoire de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine : "Nous allons faire de notre mieux pour organiser une future transition", "en douceur", car "cela a toujours été une caractéristique de notre démocratie" a-t-il assuré. 

Saluant la pugnacité d'Hillary Clinton, le président américain a déclaré : "Je suis incroyablement fier de ce qu'elle a fait, elle a dédié sa vie au service du pays, elle a fait un boulot formidable en tant que sénatrice et secrétaire d'État. C'était la première fois qu'une femme était candidate à la présidence des États-Unis. C'est un message envoyé à nos filles ; toutes peuvent réussir".

  • Hillary Clinton s'est enfin exprimée après sa défaite. Elle a remercié tous les membres de sa campagne, de même que ses proches et a déclaré, non sans émotion : "des millions d'Américains sont déçus".

  • Angela Merkel a félicité Donald Trump lors d'une courte intervention, rappelant que "le vote du peuple américain a une signification au-delà des États-Unis".

  • Dans son premier discours de président-élu, Donald Trump s'est posé en rassembleur. Il a félicité son adversaire et a loué son bilan de service de l'État. Il a mis en avant son projet de relance de l'économie par les infrastructures. "Je promets d'être le président de tous les américains", a-t-il notamment déclaré. "Nous allons embarquer dans un projet de croissance et de renouveau national. [...] Nous allons doubler la croissance et nous aurons l'économie la plus forte au monde. [...] Nous deviendrons amis avec chaque pays qui voudra être ami avec nous."

  • Le Congrès reste aux aux mains des Républicains. 

  • Il semble probable qu'Hillary Clinton remporte le scrutinen termes de votes, même si elle ne remporte pas le Collège électoral.

  • Les réactions ont fusé de la classe politique française.

  • François Hollande promet une relation "sans concessions et en toute indépendance"avec la nouvelle administration américaine. Pour lui, ce résultat "exige plus que jamais que la France soit forte et prenne toutes ses responsabilités à travers le monde."

  • Nicolas Sarkozy voit dans cette victoire un rejet de la "pensée unique"alors qu'Alain Juppé avertit contre "les risques que la démagogie et l’extrémisme font courir à la démocratie". 

  • Marine Le Pen félicite déjà Donald Trump. François Hollande n'aurait prévu de lettre de félicitations que pour Hilary Clinton.

  • Vladimir Poutine a félicité Donald Trump pour son élection, et a "exprimé l'espoir que des efforts communs puissent sortir les relations russo-américaines de leur crise actuelle", selon le média public Russia Today. Donald Trump avait déjà exprimé son admiration pour la "force" du président russe et espéré un rapprochement entre les deux pays. 

  • Le cardinal Parolin, responsable des relations étrangères du Vatican, a félicité Donald Trump : "Nous souhaitons que son mandat soit fécond. Nous l'assurons de nos prières."

  • Interviewé sur France 2, Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères, déclare, circonspect :  "Les Etats-unis sont nos alliés. Nous voulons continuer à travailler avec les Etats-Unis", rajoutant que "beaucoup de questions" se posent maintenant sur la politique étrangère américaine.

  • Réaction de François Bayrou sur Facebook : "partout sur la planète les peuples refusent l’ordre établi d’où ils se sentent rejetés. Mais le changement qu’ils cherchent, ils croient le trouver au travers des excès, des caricatures, des retours en arrière et des rejets. Et c’est là qu’est le danger."

  • Pendant ce temps-là, les marchés financiers américains dégringolent, tout comme le peso mexicain.

A LIRE AUSSI : Surpris par l'élection de Trump ? Si vous aviez lu ces articles sur Atlantico, vous l'auriez été beaucoup moins...

Cet article est fréquemment mis à jour . . .

(Via Decision Desk)

Énorme défaite. Pour Hillary Clinton. Pour les sondeurs. Pour de nombreux commentateurs. Pour tout un establishment politico-économique. Donald Trump a fait mentir tous les pronostics, tous les conseils. Le "Mur démocrate" s'est effondré. 

Le Congrès devrait également rester aux républicains, avec une fine majorité à la Chambre des représentants comme au Sénat.

L'histoire, à ce stade, semble simple : Hillary a fait moins bien que prévu avec des groupes-clés, et Trump mieux que prévu avec d'autres groupes-clés. Notamment, Hillary Clinton a fait moins bien avec les minorités. Elle n'a remporté "que" 88% des afro-américains, contre 93% pour Obama en 2012 ; 65% des Latinos, contre 71% pour Obama. Trump, a contrario, a eu de bons scores avec les femmes, malgré ses propos misogynes et l'identité d'Hillary Clinton. Et le graphique ci-dessous du New York Times montre à quel point les blancs sans diplôme universitaire, sa base électorale, a plongé dans son camp.

Voici la une du magazine New York, de gauche, qui montre bien le consensus des élites à la veille de cette élection tremblement-de-terre :

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !