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Syrie : la Russie met à veto au texte français appelant à casser les bombardements sur Alep
©REUTERS / Ammar Abdullah

Impasse

L'Onu n'est pas parvenue à trouver un accord de cessez-le-feu à Alep, samedi, après le veto des Russes sur la proposition franco-espagnole.

Aucune avancée pour Alep. Le conseil de sécurité de l'Organisation des nations unies (Onu) a examiné samedi deux résolutions distinctes rédigées par, d'un côté, la France et l'Espagne, et de l'autre par la Russie. Les deux textes avaient pour objectif de relancer une cessation des hostilités à Alep. 

La Russie a opposé au texte proposé par la France, empêchant son adoption. Il prévoyait en effet aussi la fin des survols aériens d'Alep, qui subit des bombardements incessants de l’aviation russe et syrienne depuis deux semaines. Plus tôt dans la journée, François Hollande avait estimé qu'un pays qui mettrait son veto à la résolution de la France sur la Syrie à l'ONU "serait discrédité aux yeux du monde. Il serait responsable de la poursuite des exactions". Onze des 15 pays membres du conseil de sécurité ont voté favorablement à la résolution française qui était par ailleurs co-parrainée par une cinquantaine de pays. La Chine, pour la première fois, n'a pas suivi la ligne russe et a décidé de s'abstenir sur ce vote.

La Russie, soutien principal du régime syrien, a soumis un projet de résolution concurrent, appelant plus généralement à une cessation des hostilités, mais sans mention de l'arrêt des bombardements. Neuf pays dont la France, les États-Unis et le Royaume-Uni se sont opposés au texte. La Chine, l’Egypte et le Venezuela ont voté favorablement.

Pendant ces discussions, les bombardements continuaient à Alep, où forces pro-gouvernementales reprenaient le contrôle de nouveaux pans de territoires aux insurgés dans la partie est de la ville.

Lu dans Le Monde

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