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Espagne : le leader du parti socialiste démissionne et ouvre la voie vers un gouvernement conservateur
©Andrea Comas / Reuters

Fin du blocage ?

Deux ans après sa nomination, Pedro Sanchez a finalement accepté de quitter son poste, alors que l'Espagne n'a toujours pas de gouvernement.

Le début d'une éclaircie pour l'Espagne. Avec la démission de Pedro Sanchez, désormais ex-secrétaire général du PSOE (parti socialiste), c'est un bras de fer de moins dans le blocage institutionnel où se mêlent les conservateurs, les socialistes, la gauche radicale de Podemos et les électrons libres de Ciudadados.

Pedro Sanchez et ses partisans s'opposaient fermement à voter la confiance à un nouveau gouvernement conservateur bien que le parti de Mariano Rajoy soit arrivé en tête du dernier scrutin. Ses opposants jugent cette attitude désastreuse, notamment en raison du fort recul du parti lors des dernières législatives. Le risque étant de se faire détrôner par la gauche radicale de Podemos, en cas de nouvelles élections, prévues en décembre si aucun gouvernement n'est formé.

L'Espagne traverse une grave crise politique et n'a toujours pas de gouvernement, depuis 9 mois et deux élections législatives. Aucun des partis n'a réussi à obtenir une majorité absolue et toutes les alliances potentielles sont finalement tombées à l'eau. Le parti conservateur devrait donc bénéficier du départ de Pedro Sanchez pour former enfin un gouvernement. Pour le parti socialiste espagnol, c'est une fracture qu'il sera difficile à cicatriser. 

Lu sur le Figaro

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