Etats-Unis : troisième nuit de manifestations à Charlotte, malgré l'instauration d'un couvre-feu<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Etats-Unis : troisième nuit de manifestations à Charlotte, malgré l'instauration d'un couvre-feu
©REUTERS / Jason Miczek

Violences

Des centaines de personnes ont défilé dans les rues pour dénoncer la mort d'un homme noir abattu par un policier.

La situation reste très tendue à Charlotte. Pour la troisième nuit, dans la plus grande ville de Caroline du Nord, les manifestants et les forces de l’ordre se sont violemment opposés, suite au décès de Keith Lamont Scott. Cet homme noir de 43 ans a été abattu par la police mardi dans des circonstances encore troubles : les forces de l’ordre indiquent qu’il a refusé de baisser son arme, alors que la famille de la victime assure qu’il n’avait qu’un livre à la main.

Mercredi soir, le gouverneur de l'État a décrété l'état d'urgence et a décidé le déploiement de la garde nationale pour tenter de rétablir l'ordre. Mais malgré ces mesures, qui s‘ajoutent à l’instauration d’un couvre-feu entre minuit et 6h00 (et qui sera en vigueur "tant que courra l'état d'urgence), il y a encore eu de nombreux débordements ce jeudi. Les policiers ont fait usage de gaz lacrymogènes et de balles en caoutchouc pour disperser les manifestants qui bloquaient une importante autoroute. Au cœur de la ville, plusieurs centaines de manifestants défilaient, devant des militaires de la Garde nationale.

Par ailleurs, le manifestant, qui avait été touché par une balle mercredi soir, est mort des suites de ses blessures, selon la chaîne NBC. Le policier qui a abattu l'homme, un agent lui-même noir, a été suspendu en attendant les résultats d’une enquête administrative

Lu sur BFMTV

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !