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Prisons : Jean-Jacques Urvoas veut prévenir la radicalisation des surveillants
©Reuters

Phénomène

"C'est infiniment minoritaire, mais suffisamment réel pour que nous puissions en parler dans le cadre de la politique de ressources humaines", explique le ministre de la Justice.

Le garde des Sceaux a évoqué ce mercredi matin au micro de RTL la colère des surveillants de prison, victimes d'agressions de plus en plus fréquentes dans de nombreux établissements pénitentiaires. "Il en existe tous les jours en détention", admet Jean-Jacques Urvoas, qui avait été interpellé verbalement cette semaine par des surveillants de la maison d'arrêt d'Osny. Selon eux, les unités de déradicalisation augmentent les risques d'agressions semblables à celle survenue au début du mois de septembre, lorsqu'un détenu radicalisé avait violemment agressé au poinçon deux gardiens. 

Le ministre de Justice, qui assure que "81 détenus se trouvent dans des unités de déradicalisation", a également évoqué la radicalisation de certains gardiens en charge de ces unités : "J'ai eu des cas, sur lesquels nous avons pris des mesures adaptées, des sanctions", explique Jean-Jacques Urvoas. 

"C'est infiniment minoritaire, mais suffisamment réel pour que nous puissions en parler dans le cadre de la politique de ressources humaines", a-t-il poursuivi, proposant d'"élever le niveau d'exigence vis-à-vis de ceux qui sont candidats" à des postes de surveillants pénitentiaires. 

>>>> À lire aussi : Djihadisme : comment une jeune gendarme a basculé vers la radicalité

Lu sur L'Express

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