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Affaire Bygmalion : l'échange glacial entre Nicolas Sarkozy et les journalistes de France 2
©Capture d'écran France 2

Blizzard

"Vous êtes très sourcilleux pour les droits des terroristes, soyez aussi sourcilleux pour les miens" a notamment lancé le candidat à la primaire de la droite et du centre.

Il a soudain fait plutôt froid sur le plateau de L'Émission politique sur France 2, lors du passage de Nicolas Sarkozy, jeudi soir. Dès le début ou presque de l’émission, David Pujadas et Léa Salamé ont évoqué la responsabilité morale de l’ancien président de la République dans l'affaire Bygmalion. Un sujet sur lequel Sarkozy s’est montré offensif. "Vous me demandez d'assumer mes responsabilités, merci du conseil", a-t-il froidement répondu . "Je suis un homme qui a beaucoup de défauts, mais je peux vous dire droit dans les yeux que sur la responsabilité je n'ai pas beaucoup de leçons à recevoir. Je les assume moralement, financièrement, politiquement".

Les journalistes l'ont alors accusé de vouloir répondre par "d'autres chemins" sur la question morale. Réponse de l'intéressé : "C'est un procès d'intention qui n'est pas conforme à l'idée que je me fais de l'état de droit. Vous êtes très sourcilleux pour les droits des terroristes, soyez aussi sourcilleux pour les miens. Vous me posez une question, vous ne pouvez pas juger ma réponse avant même que j'ai dit un mot!". Face à l'insistance des journalistes, le candidat à la primaire de droite et du centre n'a pas hésité à qualifier David Pujadas de "procureur" et de "Monsieur le juge d'instruction".

L’ancien chef de l’Etat a également adopté l’ironie face à François Lenglet, expert en questions économique de France2, qui s'interrogeait sur le manque de moyens pour financer le programme de relance du candidat. "Merci pour ce résumé honnête et précis mais... je ne suis pas candidat au poste de secrétaire d'Etat au Budget" a-t-il lancé.

Lu sur Le Figaro

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