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L'UE "n'est pas menacée dans son existence", assure Jean-Claude Juncker
©Reuters

Rassurer

Le président de la Commission européenne a prononcé ce mercredi son discours annuel devant le Parlement européen.

Lors de son discours annuel sur "l'état de l'Union", Jean-Claude Juncker a tenu à rassurer les pays membres, trois mois après le référendum du 23 juin qui a débouché sur le Brexit. L'UE "n'est pas menacée dans son existence" par la décision des britanniques, a réaffirmé le président de la Commission européenne, avant de proposer de doubler la durée et l'ampleur du fonds d'investissement baptisé "plan Juncker", visant à relancer la croissance et l'emploi : ce plan sera porté à 630 milliards d'euros jusqu'à 2022. Sur le plan économique, Jean-Claude Juncker souhaité une Europe plus sociale, contre le "dumping social" et le chômage.

À propos du contexte terroriste actuel, Jean-Claude Juncker estime que "l'Europe ne peut plus se permettre de dépendre de la puissance militaire d'autres pays ou de laisser la France défendre seule son honneur au Mali". Selon lui, "la mise en commun de nos ressources militaires se justifierait pleinement". Le président de la Commission européenne a d'ailleurs plaidé pour la création d’un quartier général unique dans l'UE, appuyé par un nouveau fonds destiné à stimuler la recherche et le développement dans ce domaine.

"Nous devons également nous orienter vers des ressources militaires communes, qui dans certains cas relèveront de l'Union en plein complémentarité avec l'Otan", a-t-il déclaré, avant d'aborder la crise migratoire : "Nous devons savoir quels individus franchissent nos frontières, c'est pourquoi nous défendrons nos frontières avec l'aide de la nouvelle agence de gardes-frontières et de gardes-côtes européens (…) Je veux voir le déploiement dès le mois d'octobre d'au moins deux cent gardes-frontières et de cinquante véhicules supplémentaires aux frontières extérieures de la Bulgarie (…) Chaque fois qu'une personne entrera dans l'UE ou quittera son territoire, il y aura un enregistrement de la date, du lieu et de la raison expliquant le mouvement et le déplacement".

>>>> À lire aussi : "Les frontières, pire invention de l’histoire" : pourquoi la déclaration de Jean-Claude Juncker pourrait produire un climat politique explosif en Europe

Lu sur France Info

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