Brexit : les Anglais ont mis les voiles vers la Nouvelle-Zélande <!-- --> | Atlantico.fr
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Les services d'immigration de la Nouvelle-Zélande ont enregistré 998 demandes de visa dès le lendemain du Brexit.
Les services d'immigration de la Nouvelle-Zélande ont enregistré 998 demandes de visa dès le lendemain du Brexit.
©RAJESH KUMAR SINGH

À l'abordage !

Le pays a enregistré des chiffres d'arrivées deux fois plus élevés que d'ordinaire depuis la sortie de l'UE du Royaume-Uni en juin.

Les services d'immigration de la Nouvelle-Zélande ont enregistré 998 demandes de visa dès le lendemain du Brexit et 10 647 les deux mois qui ont suivi.  À l'époque, à la même période, ils n'étaient que 4 599. Lundi, les services d'immigration de ce pays ont confirmé au New Zealand Herald Business qu'il ne s'agit pas de visas étudiants mais d'emménagements. Si bien que le journal a illustré son article par une image drôle indiquant "British Invasion !" sur fond d'Union Jack.

La cause de cette invasion reste notamment le régime fiscal néo-zélandais. Absence de taxation sur les plus-values immobilières, sur certains services financiers et d'assurances ou encore sur la succession, pas de double imposition internationale, taux zéro à l'exportation, chômage à 5,8 %..., les conditions sont favorables pour tous les candidats à l'immigration. 

Accords économiques de libre-échange maintenus

Le 22 août, Boris Johnson a reçu son homologue des Affaires étrangères néo-zélandais Murray McCully. Ensemble, ils ont convenu de maintenir leurs accords économiques de libre-échange et de développer leur "coopération économique" dans tous les domaines. Le chantre du Brexit s'est réjoui de "l'enthousiasme" de son ami du Commonwealth. Un soutien qui était à prévoir. Le lien est évidemment très fort entre les deux États, ne serait-ce que par leur histoire coloniale. Pour preuve, en mars dernier, les Néo-Zélandais ont massivement refusé, par référendum, de remplacer leur drapeau orné de l'Union Jack britannique par une nouvelle bannière arborant la fougère des All Blacks.

Lu sur Le Point

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