Le malaise
Convention républicaine : la recherche Google "3ème candidat indépendant" explose de +1150% pendant le discours d'investiture de Trump
Trump Clinton, manifestement, le choix n'enchante pas les électeurs outre-atlantique et c'est ce qu'a confirmé la firme de Mountain View via son compte Twitter pendant la Convention nationale républicaine (RNC).
Ce jeudi 21 juillet soir, alors que Donald Trump venait à peine d'être investi comme candidat officiel du parti républicain à l'élection présidentielle américaine de 2016, Google a révélé que le terme "3ème candidat indépendant" avait connu peu de temps après un pic d'augmentation… de 1150% sur le moteur de recherche.
Donald Trump et Hillary Clinton sont les deux candidats les plus impopulaires depuis des années, les électeurs américains semblent donc s'interroger sur la pertinence du choix effectué par le parti républicain comme par le parti démocrate. 21% des électeurs déclarent ainsi qu' ils refusent de choisir entre Trump et Hillary contre 13% qui refusaient de choisir entre Obama et Romney à la même époque en 2012.
Pour 2017, un candidat alternatif pourrait être le libertarien Gary Johnson que certains sondages créditent de plus de 5% d'intentions de vote au niveau national. Johnson pourrait plaire à la fois aux libéraux et aux conservateurs, il prône notamment la légalisation du cannabis et le remplacement des impôts sur le revenu par une taxe sur la consommation.
Historiquement, il est déjà arrivé que des candidats indépendants parviennent à faire des scores électoraux non négligeables. En 1968, George Wallace, un ancien gouverneur républicain de l'Alabama avait obtenu 13,5% des votes en tant que représentant du Parti Indépendant américain sans parvenir à empêcher la victoire du candidat républicain Richard Nixon.
En 1992, Ross Perot était parvenu à réunir 19,5% des suffrages sur son nom pour le compte du Parti de la Réforme après avoir dominé la course dans certains sondages quelques mois avant la présidentielle se rendant pour partie responsable de la défaite du républicain Geoge Bush senior et permettant l'élection de Bill Clinton.
En 2002, l'écologiste Ralph Nader qui avait réuni près de 3% des sondages sur son nom avait contribué à l'échec du vice-président démocrate Al Gore.
Searches for “3rd Party candidate 2016” spiked by +1,150% in past week#RNCinCLEhttps://t.co/VtRdYCXkLM
— GoogleTrends (@GoogleTrends) 22 juillet 2016
L'explosion a bien eu lieu le 22 juillet vers 04h30 heure française (GMT+2), soit dix minutes après le début du discours de Trump, qui s'est terminé vers 05h35. Les premières réactions marquantes sur Twitter sont apparues vers 05h30, d'aucuns notant le record de longueur du temps de parole de l'homme d'affaires, le plus important depuis 1972 :
Per CSPAN, longest acceptance speech since 1972 was Bill (natch) in '96 at 64:44.
— Carrie Dann (@CarrieNBCNews) 22 juillet 2016
Trump has now surpassed that. pic.twitter.com/kcxu0YCeJB
Ou d'autres donnant leur opinion sur son contenu :
Le résumé du discours de Trump cette nuit pour son investiture...#RNCinCLEpic.twitter.com/yeh7rt7uI0
— Guillaume Blardone (@gblardone) 22 juillet 2016
Une donnée attire l'attention : avec 74 minutes de parole, Trump a battu le record de 1972.
Lire aussi : Cet homme a passé dix-huit mois avec Trump. Il pense qu'il est un sociopathe. Et si c'était vrai ?
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !