Donald Trump : son premier discours du candidat investi<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Donald Trump : son premier discours du candidat investi
©Chris Keane / Reuters

Le défenseur des droits

Jeudi 21 juillet, peu avant minuit, la première étape de l’incroyable voyage en politique de Donald Trump s’est achevée à Cleveland. A cette occasion, il a prononcé un discours dans lequel il avait accepté l’investiture du Parti républicain pour l’élection présidentielle du 8 novembre.

Pour la première fois dans l'histoire des Etats-Unis, un novice en politique a obtenu hier soir l'investiture de l'un des deux grands partis qui alternent au pouvoir.

Dans son discours, Donald Trump s'est posé comme le porte-parole du peuple américain contre les élites politiques, économiques et médiatiques. « Je suis votre voix, la voix des hommes et des femmes oubliés de notre pays, ceux qui ont été négligés, ignorés et abandonnés», a-t-il déclaré. Il a défini son programme de nationaliste : « notre credo sera l'américanisme, pas le mondialisme.»

« Nous serons un pays de loi et d’ordre »

"La criminalité et la violence qui affligent aujourd'hui notre pays prendront bientôt fin", a-t-il lancé, devant plus de 2.000 délégués réunis à Cleveland (Ohio) et devant des dizaines de millions d'Américains derrière leur écran. S'il est élu à la présidence des Etats-Unis, il apportera donc aux Américains «la sécurité, la prospérité et la paix ». « Nous serons un pays généreux et chaleureux, mais aussi un pays de loi et d'ordre », a-t-il souligné.

A plusieurs reprises dans son discours, Donald Trump a tendu des perches en direction des supporters de Bernie Sanders, l'ancien rival démocrate d'Hillary Clinton, en direction aussi des noirs et des américains d'origine hispanique. Ces catégories de l'électorat sont des piliers du parti démocrate. Le candidat des républicains a affirmé que leur situation s'est aggravée durant les mandats du président Barack Obama. Il a notamment promis de créer des millions d'emplois, de diminuer les impôts, de rétablir l'ordre entre la police et les minorités raciales et de bâtir un mur frontalier avec le Mexique afin de stopper l'immigration clandestine et le trafic de drogue.

Vaincre "les barbares du groupe Etat islamique"

Sur le plan de la politique extérieure, il s'est engagé à renégocier tous les accords de commerce afin de stopper les délocalisations d'emplois. L'homme d'affaires a encore promis la renégociation complète des “horribles accords de libre-échange avec la Chine et de nombreux autres", d’ont l’Alena (Nafta en anglais), qui unit Etats-Unis, Canada et Mexique, et fut signé en 1993 par Bill Clinton. Il s'est aussi engagé à détruire "les barbares du groupe Etat islamique" et de suspendre immédiatement toute immigration en provenance de pays compromis par le terrorisme. Il promet la mise en place de système de contrôle des antécédents des candidats à l'immigration. Il compte également demander aux alliés des Etats-Unis d'assurer une plus grande partie de leur défense.

« L'Histoire nous regarde, il est temps de rendre sa grandeur à l'Amérique », a affirmé Donald Trump. "Je vous demande votre soutien pour que je puisse être votre champion à la Maison Blanche", a-t-il conclu à l'issue d'une allocution de plus d'une heure et quart.

Lu sur Le Monde

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !