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Veilleurs agressés : le nouveau dérapage des militants de Nuit debout
©REUTERS/Philippe Wojazer

Violences

Des militants du collectif qui a pris ses quartiers place de la République ont chassé plusieurs Veilleurs qui voulaient dialoguer. L'un d'entre eux a été hospitalisé à la suite d'un coup porté à la tempe.

La soirée a encore été agitée place de la République. Animés d'une volonté de "dialogue" avec les participants de Nuit debout, plusieurs Veilleurs (groupe de réflexion né en 2013 lors des rassemblements contre le mariage pour tous), se sont rassemblés ce mercredi soir pour veiller place de la République en récitant des textes et chantant des refrains. Mais l'initiative n'a pas plu à certains des participants de Nuit debout, qui reçoivent les visiteurs plutôt fraichement, au cri de "pas de fachos dans nos quartiers".

"On leur a assuré qu'on ne venait pas pour empiéter sur leur territoire, mais simplement pour contribuer à leur réflexion sur le travail", a expliqué leur porte-parole Axel Rokvam au Figaro.

Manu militari, les Veilleurs sont pourtant expulsés. Ces derniers conviennent finalement de s'installer sur les marches d'un pont du canal Saint-Martin, quai de Valmy. Mais vers 21h30, une vingtaine de militants radicaux viennent interrompre la veillée. Les échanges se tendent encore plus. Selon Le Figaro, trois journalistes qui couvrent l'événement sont violentés, alors que les Veilleurs doivent se déplacer une nouvelle fois rue de la Fontaine au roi.

"Pour intimider les veilleurs, des militants antifas encerclent le rassemblement et distribuent des coups", relate le quotidien. "Quelques veilleurs répondent. Alors que le groupe s'évapore dans la confusion, Rémi, le jeune homme en charge du matériel, reçoit un coup qui lui ouvre la tempe. Il est transporté aux urgences de l'Hôpital Saint-Antoine".

Les Veilleurs ont finalement achevé leur veillée adossés aux colonnes de l'Assemblée Nationale.

A lire aussi : Jeunes, catholiques et Veilleurs : ces raisons qui les poussent à s’engager

Lu sur Le Figaro

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