Menaces
Raffineries : Total va "réviser sérieusement" ses projets d'investissements en France
Selon son PDG, les blocages sont une "forme de rupture du pacte qui lie à la fois les employés et l'entreprise."
C'est la goutte d'essence qui fait déborder le baril… Total a décidé de taper du poing sur la table alors que la totalité des raffineries en France sont désormais en grève. "C'est quelque part une forme de rupture du pacte qui lie à la fois nos employés et notre entreprise", a estimé Patrick Pouyanné en marge de l'assemblée générale des actionnaires. "Cela va nous conduire à réviser sérieusement les plans que nous avons d'investissements dans l'ensemble de ces sites en France".
Ce mardi matin, 188 stations de l'entreprise étaient en rupture totale et 513 en rupture partielle. "J'en appelle justement à la responsabilité de nos clients pour qu'ils ne se précipitent pas en créant des ruptures artificielles, comme c'est en train de se passer dans des régions qui en fait, fondamentalement, n'ont pas de problème d'approvisionnement" explique le PDG.
Pour rappel, l'entreprise a engagé 600 millions d'euros pour moderniser deux sites dont celui de Donges. "Si nos collègues veulent prendre en otage, pour une cause qui est étrangère à l'entreprise, un outil industriel, il faut qu'on se pose la question de savoir si c'est là que nous devons investir. En tout cas, nous devrons réfléchir à cette question."
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