Bouygues-Orange : l'Etat cède du terrain face à Bouygues<!-- --> | Atlantico.fr
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Stéphane Richard, PDG d'Orange
Stéphane Richard, PDG d'Orange
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Télécom

A ce stade des négociations, Bouygues recevrait au moins 12% du capital d'Orange, et pas 9%.

Le projet de rachat de Bouygues Télécom par Orange se poursuit. Selon les informations de BFM Business, l'Etat serait prêt à permettre à Bouygues de monter jusqu'à 12% du capital d'Orange après un éventuel rapprochement, charge au groupe de monter à 15%, l'objectif de participation qu'il s'est fixé, en achetant des titres sur le marché. L'Etat voulait au départ que la participation de Bouygues se limite à 9%.

Un accord compliqué, et qui implique l'Etat à plusieurs titres. D'abord en tant qu'actionnaire d'Orange. L'Etat détient aujourd'hui 23% du capital de l'opérateur historique, et ne veut pas baisser en-dessous de 20%, afin de garder une minorité de blocage. Mais l'accord doit également obtenir l'aval des autorités de concurrence, car il réduirait le nombre d'opérateurs, dans un marché qui avait souvent été dénoncé comme oligopolistique. 

Pour respecter les règles de concurrence, le nouvel ensemble devrait céder de nombreux actifs aux autres opérateurs, afin d'équilibrer le marché. Sur ce point, les grandes lignes d'un accord auraient déjà l'assentiment de toutes les parties : Iliad/Free recevrait une partie des fréquences et des antennes de Bouygues, et SFR une partie des clients--mais les questions de prix ne seraient pas encore réglées. Mais même une fois la question des participations de l'Etat gérée, l'accord devrait donc également recevoir l'assentiment des autres opérateurs, avant d'être validé par les autorités de concurrence. Les parties se sont fixées une date-butoir du 31 mars pour fixer un accord, et les négociations sont donc très fortes en ce moment.

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