Crise de l'euro : la solution dont personne ne parle

Bruce Krasting, un ancien dirigeant de hedge fund ne voit plus qu'une solution pour sauver la monnaie unique : la dévaluer de 20%.

Il concède évidemment qu'aucune banque centrale ne voudrait de cette solution. Que les États-Unis, le Japon, le Royaume-Uni, le Brésil, la Corée et la Chine pâtiraient de cette mesure. Mais cela ne vaut-il pas mieux que l'implosion de la zone euro ?

Pour Bruno Krasting, cette dévaluation pourrait avoir des effets positifs à court-terme sur l'économie européenne. Il admet que cela affecterait les problèmes de solvabilité/financement mais pourrait à la fois stimuler la croissance et créer des emplois. Bruno Krasting estime que de toute façon, sans cette dévaluation, l'euro est fini.

Le franc suisse par exemple a été dévalué de 20% l'an dernier. Avec l'aide de la BCE et des banques centrales française et allemande, cela pourrait être une option envisageable.