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Carla Bruni-Sarkozy affirme que sa fondation n'a reçu "aucun argent public".
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Enquête

L'hebdomadaire Marianne s'est intéressé à la fondation de la première dame. Des révélations "aux allures de scandale international". Carla Bruni-Sarkozy dément.

(Mis à jour le 7/01/2012 à 10h20)

Sur son site internet, la première dame affirme que la Fondation Carla Bruni-Sarkozy n'a "jamais reçu (...) aucun argent public"."L'insinuation selon laquelle des fonds auraient été levés auprès de partenaires publics est entièrement infondée", écrit-elle.

La fondation Carla Bruni-Sarkozy lutte pour l'accès à la culture et contre l'illettrisme... Et ne s'intéresse "pas du tout à la lutte contre le sida, dont Carla Bruni-Sarkozy parle pourtant souvent". La première dame a en effet été nommée ambassadrice de la lutte contre le Sida par les Nations-Unies.

Dans son enquête à paraître samedi, Marianne s'intéresse aux "dysfonctionnements et au mélange des genres auxquels aboutit l'action - et l'inaction - de Carla Bruni-Sarkozy dans sa fondation et son comportement en tant qu'ambassadrice de la lutte contre le sida". 

D'après le journaliste Frédéric Martel, "3,5 millions de dollars ont été versés par le Fonds mondial de lutte contre le sida, en marge de la légalité, et sans appel d’offre, à la demande de la première Dame, à plusieurs sociétés d’un de ses amis". L'ami en question, d'après l'hebdomadaire, serait "le musicien et chef d’entreprise Julien Civange". Il est "le principal conseiller de Carla Bruni-Sarkozy, dans l’organigramme de sa fondation et a un bureau à l’Élysée."

Fin novembre, le conseil d'administration du Fonds mondial se réunit à Accra, au Ghana. L'affaire aurait été révélée à cette occasion. Selon Marianne, elle provoque la démission d'un ambassadeur, le professeur Patrice Debré, et celui du directeur du Fonds, Michel Kazatchkine. Ce dernier devrait rester en poste jusque fin mai, après l'élection présidentielle. Son départ serait dû à une intervention directe de Nicolas Sarkozy. 

Réponse du Fonds Mondial : cet article serait "inexact et trompeur". Dans le cadre d'une campagne baptisée Born HIV Free, des contrats "ont été passés avec plusieurs sociétés pour mener à bien cette campagne. L'ensemble des contrats concernant cette dernière et le soutien apporté à une page du site web Carlabrunisarkozy.org consacrée au Fonds mondial (...) ont respecté les règles et les procédures très strictes du Fonds mondial", précise le Fonds dans un communiqué. Accusé d'être "en marge de la légalité", le Fonds mondial répond que "la campagne Born HIV Free a fait l'objet d'un examen indépendant qui a confirmé que toutes les règles du Fonds mondial avaient été respectées et que l'ensemble des moyens financiers avait été utilisés avec la plus grande efficacité".

Lu sur Marianne2.fr

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