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Notre-Dame-des-Landes : Ayrault et Royal pas d'accord sur le périmètre du référendum
©Reuters

Bon sens

Le ministre des Affaires étrangères et la ministre de l'Environnement se sont tous les deux exprimés, ce dimanche, sur le référendum portant sur le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Problème : ils ne sont pas sur la même ligne.

Selon la citation attribuée à Benjamin Franklin, "le bon sens, tout le monde en a besoin, peu l'ont, et chacun croit l'avoir." Cette phrase pourrait-elle s'appliquer au gouvernement ? En a peine deux heures, Jean-Marc Ayrault et Ségolène Royal ont fait part de deux positions opposées sur Notre-Dame-des-Landes.

C'est d'abord Jean-Marc-Ayrault, ministre des Affaires étrangères et ancien maire de Nantes, qui s'est déclaré dimanche en faveur d'un référendum sur l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes limité au département de la Loire-Atlantique. "Il faut que ce soit le périmètre le plus proche du territoire impacté", a déclaré l'ancien premier ministre sur France 3. Alors que le journaliste lui demandait si cela signifiait le seul département de la Loire Atlantique, il a répondu : "C'est ce qui a été dit, et cela me paraît le bon sens."

Lors de l'émission "Le Grand Rendez-Vous" sur Europe 1/Le Monde/iTélé, la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal, a de son côté estimé que les départements qui souhaitent voter devraient pouvoir le faire. "Au départ, tout le monde était contre ce référendum et maintenant, ce référendum est réclamé. S'ils réclament de voter, on ne va pas s'en plaindre", a-t-elle estimé.

Quatre départements limitrophes de la Loire-Atlantique qui ont exigé d'être inclus dans cette consultation locale. À la question "vous êtes pour que les autres départements votent ?", la ministre de l'Environnement a répondu : "Oui, bien sûr".

"Le bon périmètre et la bonne question, c'est celle qui va obtenir un accord consensuel, parce que c'est le principe de la démocratie participative. (...) Il ne faut pas brûler les étapes", a jugé Ségolène Royal.

Lu dans Ouest-France

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