Brexit : l'UE propose un compromis, Cameron salue un "progrès"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
David Cameron a affirmé sa volonté de trouver un accord au plus tard le 19 février.
David Cameron a affirmé sa volonté de trouver un accord au plus tard le 19 février.
©Reuters

Négociations

Donald Tusk a notamment assuré à David Cameron qu'il fera "respecter les droits et compétences" des pays non-membres de la zone euro.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a présenté ce mardi plusieurs propositions afin de maintenir le Royaume-Uni dans l'Union européenne. Un mécanisme de "sauvegarde" pouvant limiter à une durée de quatre ans les aides sociales aux travailleurs migrants intra-européens qui s'installent sur le sol britannique a notamment été proposé. Cette mesure qui sera également applicable dans les autres pays de l'UE sera effective en cas "d'afflux de travailleurs d'autres Etats membres d'une magnitude exceptionnelle". Cet outil présenté comme un "frein d'urgence" pourra être enclenché si les services publics d'un pays sont surmenés, ou si leur Sécurité sociale est touchée par de trop nombreux abus.

Donald Tusk a aussi assuré à David Cameron qu'il fera "respecter les droits et compétences" des pays non-membres de la zone euro. Ce nouveau "mécanisme" destiné aux neufs pays qui n'ont pas adopté l'euro leur permettra de formuler leurs inquiétudes et de recevoir "les assurances nécessaires" sur les décisions des 19 autres Etats de l'UE qui l'utilisent. Toutefois, cet outil "ne constitue pas un véto et ne pourra retarder des décisions urgentes" en cas de crise financière, a précisé Donald Tusk.

S'il salue un "progrès" dans les négociations, David Cameron a affirmé sa volonté de trouver un accord au plus tard le 19 février, faute de quoi, il organisera la référendum tant redouté. Selon les médias britanniques, si celui-ci avait lieu, il pourrait se tenir le 23 juin prochain.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !