Percée du FN : une conséquence de la politique d'austérité imposée par Merkel à l'Europe, estime le vice-chancelier allemand<!-- --> | Atlantico.fr
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Si les conservateurs avaient mieux écouté, "alors Marine Le Pen ne serait pas arrivée aussi loin qu'elle l'est actuellement", estime le président du SPD.
Si les conservateurs avaient mieux écouté, "alors Marine Le Pen ne serait pas arrivée aussi loin qu'elle l'est actuellement", estime le président du SPD.
©Reuters

Accusation

"J'ai mis en garde Angela Merkel contre le fait de vouloir dicter cette politique d'austérité à la France", a déclaré Sigmar Gabriel ce vendredi lors du congrès du SPD.

Deux jours avant le second tour des élections régionales en France, le vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel a évoqué, lors d'un discours au congrès du SPD, le score réalisé par le Front national dimanche dernier. Selon lui, la progression du parti de Marine Le Pen résulte de la politique d'austérité imposée par la chancelière Angela Merkel en Europe.

"J'ai mis en garde Angela Merkel contre le fait de vouloir dicter cette politique d'austérité à la France (…) Le Front national fait campagne en France avec le slogan +national et social+" a déclaré le ministre social-démocrate de l'Economie. Si les conservateurs avaient mieux écouté, "alors Marine Le Pen ne serait pas arrivée aussi loin qu'elle l'est actuellement", a également estimé le président du SPD.

Pendant la crise de la dette grecque, Angela Merkel et son ministre des Finances Wolfgang Schäuble ont prôné une politique d'orthodoxie budgétaire stricte, symbolisée par la ligne dure imposée au gouvernement grec d'Alexis Tsipras, et à laquelle avait fini par adhérer M. Gabriel. "Rien ne coûtera plus cher (...) qu'une victoire du Front national en France", estime Sigmar Gabriel,  qui s'alarme de la monté des "populistes de droite" à travers l'Europe, notamment en Hongrie, en Pologne, en Finlande, en Suède, ou encore en Allemagne. 

Lu sur AFP

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