Hollande reçu par Poutine : les frappes russes et françaises contre l'Etat islamique en Syrie seront intensifiées et coordonnées<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Hollande reçu par Poutine : les frappes russes et françaises contre l'Etat islamique en Syrie seront intensifiées et coordonnées
©Reuters

Tous ensemble !

François Hollande et Vladimir Poutine se sont dits aujourd'hui prêts à "coopérer" contre l'Etat islamique en Syrie.

François Hollande vient de terminer sa semaine diplomatique marathon par un voyage en Russie. En visite au Kremlin, à Moscou, ce jeudi 26 novembre, pour rencontrer son homologue Vladimir Poutine, le chef de l'Etat souhaitait rapprocher les positions diplomatiques et militaires sur la Syrie et la lutte contre le groupe Etat islamique (EI). Son but avoué étant d'atteindre l'organisation responsable des attentats du 13 novembre"au cœur", grâce à une coalition internationale élargie.

François Hollande a obtenu ce qu'il était venu chercher. Il a ainsi annoncé que les frappes russes et françaises contre Daech seront désormais "coordonnées". "Eradiquer Daech, c'est aussi prendre le mal à la racine. Nous voulons que les discussions qui viennent aboutissent à une solution politique. J'ai la conviction que la Russie peut jouer un grand rôle dans le processus." Evoquant les attentats de Paris du 13 novembre, le chef de l'Etat a dit : "Nous sommes tous concernés par le terrorisme, il peut frapper partout. Nous devons donc agir. Et c'est le sens de ce qu'il retenir de notre rencontre, ici : agir."

Et d'ajouter : "Je veux remercier le président Poutine et le peuple russe pour leurs marques d'amitié à l'égard des victimes des attentats". L'Elysée indique aussi dans ce texte, dont voici l'intégralité, que le chef de l'Etat est "convaincu que les autres Européens suivront cet élan en répondant à sa demande de solidarité des États membres de l'Union européenne". 

De son côté, Vladimir Poutine se dit prêt à soutenir des groupes rebelles syriens qui combattent l'Etat islamique. "On est tombé d'accord sur la nécessité de coopérer toujours dans le cadre du groupe d'amitié sur la Syrie et sur la mise en pratique de tous les accords acquis dans le cadre de ce groupe notamment en ce qui concerne les négociations sur la Syrie."

Le chef de l'Etat français n'a pourtant pas hésité à répéter ce jeudi soir devant son homologue russe que le président syrien Bachar al-Assad n'avait pas "sa place dans la Syrie" de demain, lors de la conférence de presse.

Le président de la République a appellé, dès son arrivée, à la création d'une "coalition large" contre l'EI : "Nous devons faire cette large coalition pour frapper ce terrorisme (...), pour que l'ensemble des pays agissent contre le terrorisme et contre Daech, et nous nous devons être à l'initiative", a dit François Hollande à Vladimir Poutine, face à la presse. Et le chef de l'Etat d'insiter : "Nous devons prendre maintenant nos responsabilités". De son côté, Vladimir Poutine a déclaré : "Nous sommes prêts à coopérer avec la France",  en ajoutant qu'il était nécessaire d'"unir les efforts" face aux actes de terrorisme. 

Le président de la République avait reçu ce jeudi matin à Paris l'Italien Matteo Renzi, après avoir rencontré l'Allemande Angela Merkel mercredi, l'Américain Barack Obama mardi et le Britannique David Cameron lundi.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !