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Suite de la semaine diplomatique de François Hollande : réception de Renzi avant un départ à Moscou
©Reuters

Marathon

La coordination de la lutte contre l'Etat islamique est compliquée, surtout après la destruction mardi d'un chasseur russe par la Turquie, pays de l'Otan et membre de la coalition anti-EI.

Les entretiens avec les autres chefs d'Etat s'enchaînent pour François Hollande. Ce jeud, il se rendra en effet à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine. Auparavant, il aura reçu l'Italien Mateo Renzi. Objectif, construire une coalition anti-Etat islamique forte et déterminée. 

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En début de semaine, le président avait vu David Cameron, Barack Obama et mercredi Angela Merkel. Malgré des rencontres "constructives" d'après l'entourage de Hollande, la coordination de la lutte contre l'organisation djihadiste reste compliquée, surtout après la destruction mardi d'un chasseur russe par la Turquie, pays de l'Otan et membre de la coalition anti-EI, au motif que l'avion aurait violé son espace aérien. 

Depuis cet incident, la stratégie de Vladimir Poutine partisan d'une coalition internationale appuyant les armées syrienne et irakienne a été quelque peu mise de côté. François Hollande entend donc arriver à Moscou avec ses propres arguments afin que la Russie reste un partenaire actif dans la lutte contre l'Etat islamique. Si mercredi, le président français a obtenu d'Angela Merkel la promesse de s'engager "vite" et "au côté de la France" dans la lutte contre le groupe djihadiste, il espère avoir la même réussite avec Poutine. Pour le moment, Washington et Paris reprochent à la Russie de frapper davantage l'opposition modérée syrienne que les positions de l'EI, et de soutenir le président Bachar el-Assad, dont les Occidentaux réclament le départ. 

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