Le niveau des gaz à effet de serre a atteint un niveau record en 2014, selon l'ONU <!-- --> | Atlantico.fr
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La concentration de méthane dans l'atmosphère a grimpé de 254 % depuis les niveaux de l'ère préindustrielle.
La concentration de méthane dans l'atmosphère a grimpé de 254 % depuis les niveaux de l'ère préindustrielle.
©Reuters

Pas rassurant

"On ne peut pas voir le CO2, c'est une menace invisible, mais c'est une menace très réelle", s'alarme Michel Jarraud, directeur de l'Organisation météorologique mondiale.

Selon un rapport publié ce lundi par l'Organisation météorologique mondiale, une agence de l'ONU à Genève, les émissions de gaz à effet de serre ont à nouveau augmenté en 2014, au point d'atteindre un nouveau record. "Chaque année, nous disons que nous n'avons plus de temps, nous devons agir MAINTENANT pour réduire les émissions de gaz et pour qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures" préviennent les auteurs de ce rapport. 

Ces travaux ont notamment consisté à mesurer la concentration de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, comme le CO2 ou le dioxyde de carbone qui a atteint 397,7 parties par million (ppm) dans l'atmosphère en 2014.

"Chaque année, nous faisons état d'un nouveau record dans les concentrations de gaz à effet de serre (…) On ne peut pas voir le CO2, c'est une menace invisible, mais c'est une menace très réelle (…) Cela signifie des températures globales plus élevées, plus de phénomènes météorologiques extrêmes tels que des vagues de chaleur, des inondations, la fonte des glaces et l'élévation du niveau des océans et de leur acidité" s'alarme le directeur de l'OMM Michel Jarraud. 

Deuxième gaz durable à effet de serre, le méthane a également atteint un nouveau record de concentration à 1 833 ppm en 2014, d'après ce rapport. L'activité humaine est responsable de 60% des émissions de méthane, du fait de l'élevage, de la riziculture, de l'exploitation des combustibles fossiles. La concentration de ce gaz dans l'atmosphère a grimpé de 254 % depuis les niveaux de l'ère préindustrielle, rappellent les auteurs de ce rapport. 

Lu sur Le Point

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