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Migrants : le président tchèque dénonce l’utilisation d’enfants comme "boucliers humains"
©Reuters

Migranophobie

Pour Milos Zeman, les enfants réfugiés "servent de boucliers humains à des gens avec des iPhones pour justifier la vague de migrants".

Le président tchèque, comme son homologue hongrois, sont depuis le début de la crise migratoire vent debout contre l'arrivée de centaines de milliers de personnes en Europe. 

Milos Zerman, élu en 2013, a n'a pas manqué ces derniers jours de lancer plusieurs phrases contre les migrants. Dans une interview au site web Blesk, il déclare ainsi que les enfants réfugiés "servent de boucliers humains à des gens avec des iPhones (les migrants économiques) pour justifier la vague de migrants." 

"Ceux qui se cachent derrière des enfants (...) ne méritent pas de compassion. Ils amènent des enfants dans des petits bateaux, sachant qu'ils risquent de se noyer", a-t-il ajouté.

Ces derniers jours, il avait aussi déclaré que les migrants "respecteront la charia au lieu des lois tchèques", et que "les femmes infidèles seront lapidées et que les voleurs auront la main coupée". Il a regretté que le voile "nous prive de la beauté des femmes, puisqu'elles sont couvertes de la tête aux pieds. Bien sûr, pour certaines femmes, c'est un avantage, mais elles ne sont pas nombreuses".

La République tchèque a été critiquée jeudi par le haut-commissaire des Nations Unies pour les droits de l’homme, le saoudien Zeid Ra’ad Al-Hussei, pour la façon dont elle traite les migrants. Elle est le seul pays à soumettre "de façon routinière ces migrants et réfugiés à une détention de quarante jours, parfois jusqu’à quatre-vingt-dix jours, dans des conditions décrites comme dégradantes", a déclaré le haut-commissaire, dont le pays n'a accueilli aucun migrant.

Lu dans Le Figaro

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