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Apple : les ouvriers de son sous-traitant chinois payés 1,85 dollar de l'heure pour fabriquer l'iPhone 6s
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Sous-traitants sous-payés

Le rapport de 43 pages, publié par China Labor Watch, rapporte des faits saisissants : "Les employés de Pegatron travaillent par équipes, douze heures par jour, en roulement, six jours par semaine..."

La marque à la pomme est dans la tourmente. En effet, le rapport de 43 pages, publié par China Labor Watch, rapporte des faits saisissants : "Les employés de Pegatron travaillent par équipes, douze heures par jour, en roulement, six jours par semaine. Ils sont obligés de faire des heures supplémentaires et d'effectuer des tâches non rémunérées, avec des pauses très courtes pour les repas." Le document cumule les accusations contre l'un des principaux sous-traitants d'Apple.

Au total ce sont quelque 100.000 personnes qui travaillent dans de telles conditions inhumaines. Elle sont toutes employées pour fabriquer les millions d'iPhone 6S qui sortent des chaînes de l'usine Pegatron à Shanghai. China Labor Watch accuse notamment le sous-traitant d'Apple d'embaucher des ouvriers «sous la limite d'âge», de les payer 1,85 dollar de l'heure en moyenne, de les loger dans des dortoirs "insalubres et surpeuplés", infestés par des punaises, où ils s'entassent à quatorze par pièce. 

Si le groupe américain s’est récemment engagé à améliorer la situation en Chine, le rapport, qui vient s’ajouter à plusieurs études dénonçant les conditions de travail dans les usines chinoises opérant pour Apple, affirme que le quotidien des salariés n’a guère changé sur place. Dans l’usine de Shanghaï, la durée hebdomadaire du travail a certes été ramenée de 63 à 60 heures mais les conditions de travail actuelles ne sont « en général » pas meilleures que celles en vigueur il y a deux ans, assure China Labor Watch.

Il y a pire, les employés prennent également de gros risques à leur insu. Selon l’organisation, les salariés ne sont par ailleurs pas informés des dangers auxquels ils s’exposent du fait des substances toxiques (mercure, arsenic...) utilisées dans l’usine. Le rapport est édifiant à ce sujet : "Personne ne leur donne la moindre information sur le moment où ces substances entrent dans le processus de production ou sur les moyens de s’en protéger". 

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