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Crise des migrants, conflit en Syrie, COP 21 : les moments forts du discours de François Hollande devant le Parlement européen
©Reuters

A la tribune

Lors de son intervention conjointe avec Angela Merkel, le chef de l'Etat a fustigé les replis nationalistes et appelé à une "Europe forte", garante de "souveraineté".

Cela faisait 26 ans. 26 ans que les présidents français et allemands ne s'étaient pas adressés conjointement aux élus du Parlement européen. La dernière allocution commune du couple fort de l'Europe remonte au 22 novembre 1989. Elle était l'œuvre de François Mitterrand et Helmut Kohl, au lendemain de la chute du mur de Berlin.

Ce mercredi, François Hollande et Angela Merkel les ont donc imités, prenant la parole sur la crise migratoire, la situation en Syrie et la crise économique en Grèce.

"A chaque crise, des peurs se manifestent. C'est une crise humanitaire à laquelle nous faisons face" a d'abord déclaré François Hollande. Le chef de l'Etat a regretté les replis nationalistes, demandant plus de "solidarité" à l'échelle européenne et estimant que les "replis nationaux ne sont pas la solution".

Pour lui, "l'Europe a tardé à comprendre que les tragédies au Proche Orient et en Afrique n'étaient pas sans conséquence pour elle". Il a rappelé qu'un accord avait été conclu sur la répartition des migrants et que "nous devrons nous assurer de la bonne application des engagements qui ont été pris. Il n'y a a pas d'autres solutions qu'une Europe forte pour garantir notre propre souveraineté."

Sur la question syrienne,  le président français a maintenu un discours de fermeté. "Ce drame nous concerne tous", a-t-il estimé. "Nous sommes maintenant prêts à faire preuve de détermination. Si nous laissons la crise syrienne escalader, nous ne seront pas protégés". François Hollande a également demandé aux élus européens de soutenir le dialogue avec l’opposition syrienne "modérée", estimant qu’il "est nécessaire d’offrir une alternative aux Syriens, autre que l'Etat islamique ou Bachar al-Assad."

Concernant la COP 21, le président français a estimé que c'était "pour notre génération, le rendez-vous qu'il ne faut pas manquer".

Lu sur FranceTVinfo

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