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Scènes de sexe non simulé au cinéma : Fleur Pellerin veut changer les règles pour classifier les films
©Reuters

Souplesse

La ministre de la Culture, invitée du Petit Journal, a indiqué qu'elle s'opposait à trop de sévérité, au nom de la liberté de création. Et de préciser que ces dispositions ne concernent pas seulement le cinéma mais aussi pour toute forme d'art.

Fleur Pellerin semble vouloir aller jusqu'au bout. En juillet dernier, l'association Promouvoir, qui combat le sexe et la violence au cinéma, obtenait l'interdiction du film de Gaspard Noé, Love, aux moins de 18 ans, en saisissant la justice. La ministre de la Culture, elle, avait demandé plus de laxisme à la Commission de Classification qui recommandait une interdiction aux moins de 16 ans, et pas de 18 ans. Fleur Pellerin a annoncé la semaine dernière qu'elle introduirait un recours en Conseil d'Etat contre la décision du tribunal administratif interdisant Love aux moins de 18 ans.

Pour la ministre, cette association "proche de l'extrême-droite" y est parvenue car "nous avons une règlementation qui prévoit que tout film qui montre des scènes de sexe non simulé doit être interdit aux moins de 18 ans". Invitée du Petit Journal, Fleur Pellerin a annoncé sur Canal Plus ce mardi : "Ca va changer". Et de préciser : "On réfléchit avec les gens chargés de classifier les films pour voir comment faire évoluer les choses, en respectant la protection des mineurs".

Et ces dispositions ne concernent pas seulement le cinéma mais aussi pour toute forme d'art. En effet, la ministre de la Culture a indiqué qu'elle s'opposait à trop de sévérité, au nom de la liberté de création. "C'est un peu la même problématique que les attaques contre l'œuvre d'Anish Kapoor, une forme de retour à l'ordre moral et de question de la liberté de création", a-t-elle ainsi déclaré en allusion aux critiques contre cette sculpture monumentale à la connotation sexuelle évidente exposée dans le parc de Versailles. 

Lu sur Le Figaro

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