Anders Breivik : une Suédoise de 20 ans raconte comment elle est tombée amoureuse de lui<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Anders Breivik : une Suédoise de 20 ans raconte comment elle est tombée amoureuse de lui
©Reuters

Hybristophilie

La jeune femme souhaiterait obtenir un aménagement de peine de celui qui a tué 77 personnes, le 22 juillet 2011.

Des lettres, des cadeaux, des démarches administratives... Victoria (ce n'est pas son vrai prénom) est une Suédoise de 20 ans qui ferait tout pour "son amoureux". Sauf que celui qu'elle aime est en prison et qu'il s'agit d'Anders Breivik, l'auteur du pire massacre commis en Norvège après la Seconde Guerre mondiale. De quoi se poser des questions. Comment peut-elle aimer celui qui a tué 77 personnes le 22 juillet 2011 ? Comment est née cette passion ? Est-elle malade ?

A la dernière question, il est possible de mettre un nom. Victoria "souffre" d'hybristophilie, c'est à dire aimer un monstre. Ce phénomène assez rare a été établi chez elle. Mais pour la jeune, il est tout à fait normal d'être tombé amoureuse de Breivik. Elle raconte aussi qu'elle l'a connue via des jeux en ligne en  2007 avant de renouer le contact avec lui en 2012. Depuis, elle le défend corps et âme. "Je suis encore plus attachée à lui maintenant qu'il est dans une situation si vulnérable" a-t-elle confiée à l'AFP qui a obtenu son témoignage.

Elle lui a écrit aujourd'hui plus de 150 lettres "pour lui remonter le moral". Breivik lui a répondu 2 fois. Mais qu'importe, elle continue d'aimer l'homme qu'elle considère comme un "vieil ami", une "figure fraternelle" protectrice. Un homme qu'elle trouve "attirant" avec qui elle dit partager "plus ou moins" l'idéologie islamophobe. Pour justifier cet amour, elle affirme encore avoir fait "le distinguo entre Anders et Breivik". Je perçois Anders comme mon vieil ami et Breivik comme la personne qui a fait toutes ces choses" lance-t-elle. 

En attendant, elle n'est pas la seule à connaître cette hybristophilie. L'hebdomadaire Morgenbladet rapportait l'an dernier que Breivik recevait "au moins" 800 lettres par an. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !