François Rebsamen, candidat à la mairie de Dijon, devra quitter le gouvernement s'il est élu, selon l'Elysée<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande en visite à Dijon accompagné de son ministre François Rebsamen
François Hollande en visite à Dijon accompagné de son ministre François Rebsamen
©Reuters

Couac

L'élection aura lieu le 10 août prochain et désignera le successeur d'Alain Millot, décédé lundi 27 juillet dernier.

François Rebsamen risque d'avoir un été surchargé. Suite au décès du maire socialiste de Dijon Alain Millot lundi 27 juillet dernier, le ministre du Travail souhaite retourner faire de la politique auprès de ses anciens administrés. L'élu socialiste a en effet été maire de Dijon de 2001 à 2014. Le cabinet du ministre avait indiqué à l'AFP ce matin : "François Rebsamen sera candidat au mandat de maire et à la présidence de la communauté urbaine".

Les membres du conseil municipal de Dijon se réuniront le 10 août prochain afin de procéder à l'élection du nouveau maire avec un vote à bulletin secret. François Rebsamen est le candidat favori. Le cabinet du ministre avait bien précisé à l'AFP ce matin que le ministre ne démissionnerait pas s'il était élu maire. François Hollande avait pourtant fait signer une charte de déontologie invitant les membres du gouvernement à renoncer aux mandats exécutifs locaux. Cependant la loi sur le non-cumul des mandats n'entrera en vigueur qu'en 2017 et rien n'empêche pour l'instant François Rebsamen de cumuler les deux fonctions…

Face à cet imbroglio l'Elysée a tenu à donner une version définitive à l'"affaire Rebsamen" cet après-midi auprès de l'AFP :"Il y a un principe : il n’est pas possible de cumuler une fonction ministérielle et un mandat exécutif local". François Rebsamen est un des plus proches du chef de l'Etat et espérons que ce couac de la communication ministérielle n'entachera pas leur amitié...

Lu sur Libération.FR

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