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Propositions de la Grèce : "un bras d'honneur de Tsipras" pour Nadine Morano, "une bonne nouvelle" pour NKM
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Trouble jeu

En alignant ses propositions sur celles de ses créanciers, malgré le "non" au référendum, Athènes a troublé le jeu et jeté le flou sur ses véritables intentions.

Alain Juppé, maire de Bordeaux  sur Twitter

"Dimanche Athènes dit NON à la zone euro. Jeudi Tsipras semble dire OUI. Heureux changement. Vers un accord équilibré. On le souhaite tous!"

Nathalie Kosciusko-Morizet, vice-présidente des Républicains sur France Inter

"C'est une bonne nouvelle que les positions aient été mises sur la table. Il faut maintenant que la discussion reprenne. Il ne faut pas que la Grèce devienne la CGT de l'Europe (...) où celui qui gueule le plus fort a raison sur tout."

Marine Le Pen, présidente du Front national sur RTL

"Je reste prudente car depuis les négociations, c'est un poker menteur. Soit M Tsipras effectue une capitulation en rase campagne et il aura trahi son peuple violant le principe démocratique de base. Soit il fait ça sachant que l'Allemagne n'acceptera pas ses nouvelles propositions.

Nadine Morano, députée européenne (RE) sur RMC

"Alexis Tsipras fait le contraire du programme pour lequel il a été élu. Il n'a eu besoin que de quelques jours pour faire un bras d'honneur au peuple grec. C'est inutile de faire un référendum coûteux pour, quatre jours après, changer son fusil d'épaule. Tsipras est un populiste doublé d'un extrémiste."

Harlem Désir, secrétaire d’État français aux Affaires européennes sur Radio Classique

"Ensemble sérieux, crédible, global. C'est un moment très important pour la Grèce mais aussi pour l'Europe. A partir du moment où il y a un engagement aussi sérieux, aussi fort de la part d'Alexis Tsipras et son gouvernement, il faut que les négociations puissent aboutir. Maintenant, il faut que l'Europe soit au côté de ce pays, qu'elle lui donne la possibilité de rester dans la famille européenne".

Thierry Mandon, secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche sur Itélé

"C'est un acte de foi dans l'euro, dans la nécessité de faire des compromis."

Guy Verhofstadt, chef du groupe de l'Alliance des libéraux et des démocrates pour l'Europe (ALDE), sur Europe 1

"Ce matin, la Grèce est plus proche de rester dans l'euro que d'en sortir. C'était évident que la Grèce devait faire des propositions. Il n'y avait pas d'autre choix, il fallait plier. Sinon c'était la sortie de la zone euro et c'était une catastrophe. Les Grecs auraient perdu 30 à 40% de leur pouvoir d'achat. Ce sera très dur pour Tsipras, car il va devoir trouver une majorité, mais il y arrivera".

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