C'est officiel !
La Grèce officiellement en défaut de paiement selon son principal créancier, le Fonds européen de stabilité financière
A deux jours du référendum pour décider si les Grecs acceptent ou non les conditions économiques de leurs créanciers, le couperet est tombé. Environ 25 000 partisans du non manifestent ce vendredi soir à Athènes contre 20 000 pour le oui. Ces deux rassemblements distincts ont lieu dans le centre de la capitale.
Cette fois, c'est officiel ! Selon le Fonds européen de stabilité financière (FESF), la Grèce est désormais officiellement "en défaut", sans que cela ait pour autant de conséquences dans l'immédiat. Le principal créancier de la Grèce, a déclaré ce vendredi qu'il se réservait, en effet, le droit de réclamer le remboursement anticipé de 130,9 milliards d'euros dus par Athènes après son défaut ce mardi 30 juin, sur une échéance de 1,6 milliard d'euros due au Fonds monétaire international (FMI).
"Le conseil des gouverneurs du Fonds européen de stabilité financière a décidé de se réserver le droit d'agir ultérieurement sur les créances de la Grèce", écrit le FESF dans un communiqué. C'est Klaus Regling qui a tranché. Ainsi, le directeur exécutif du Fonds a privilégié cette recommandation aux deux autres possibilités : renoncer à ces créances ou en exiger le remboursement immédiat, ce qui aurait contraint les autres pays de la zone euro, contributeurs du FESF, à subir de lourdes pertes sur les prêts accordés à Grèce.
"Cette possibilité d'un défaut est une source de profonde préoccupation", dit Klaus Regling, cité dans le communiqué. "Cela rompt l'engagement pris la Grèce d'honorer ses obligations financières à l'égard de tous ses créditeurs et cela ouvre la voie à de graves conséquences pour l'économie grecque et le peuple grec."
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