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Charleston pleure ses 9 victimes sur fond de polémique autour des armes à feu
©Reuters

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L'auteur présumé du massacre aurait admis un crime "raciste" après avoir tiré sur les paroissiens noirs d'une église de la ville.

"Je ne pourrais plus jamais la tenir dans mes bras, mais je te pardonne." La fille d'une des victimes de la fusillade tente de se remettre du décès de sa mère, abattu par le suspect numéro 1 de cette attaque, Dylann Roof.

A Charleston (Caroline du Sud), des centaines de personnes se sont réunies dans le stade couvert de l'université pour une veillée. On y trouve des blancs et des noirs qui refusent de céder à la violence provoquée par l'auteur présumé des coups de feu. Ce dernier aurait admis un crime "raciste" contre la communauté afro-américaine.

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Et comme lorsqu'il se passe un nouveau drame aux Etats-Unis, la question sur la libre-circulation des armes refait surface. Barack Obama a de nouveau réclamé une réforme mais l'Amérique, qui autorise le port d'armes à feu dans sa constitution, reste chaque fois inflexible. Surtout dans les Etats du sud. Sur internet, un juriste de Houston et membre du comité exécutif national de la NRA (le lobby des armes) résume cet état d'esprit : "Huit des paroissiens, qui pourraient encore être vivants si le pasteur les avait expressément autorisés à porter des armes dans l'église, sont morts". Les propos ont scandalisé et ont été supprimés depuis.

Un autre symbole attaqué, c'est celui du drapeau confédéré, qui n'a pas été mis en berne, contrairement à la bannière étoilée. Emblème du sud, il est aussi perçu comme un vestige de l'esclavage et de la ségrégation raciale. Reste à savoir si ce nouveau massacre va faire bouger les lignes de l'Amérique conservatrice.

Lu sur France Info

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