Grèce : Athènes promet un accord avec Bruxelles "d'ici la fin de la semaine"

L'imbroglio se poursuit. Entre menaces et bonnes volontés, le gouvernement grec et la commission européenne peinent à trouver un accord sur la dette du pays en crise. Dernière déclaration en date, celle du ministre des Finances Yanis Varoufakis, qui affirmait lundi soir sur la chaîne privée Star, un accord "d'ici la fin de la semaine."

Pour autant, ni Bruxelles, ni le FMI n'ont confirmé cette information qui pourrait aussi être une simple phrase d'apaisement d'Athènes à destination des créanciers. Si c'est le cas, le subterfuge ne durera probablement pas. En revanche, un document de travail, qui émanerait de la Commission européenne, a fuité dans la presse. Plutôt favorable à la Grèce, le texte débloquerait ainsi 5 milliards d'euros sur les 7,2 milliards prévus. En échange, la TVA devra être revue et l'impôt sur la propriété immobilière maintenu. La question sensible des retraites serait reportée.

Pour autant, le ministre Yanis Varoufakis a ajouté que le paiement des salaires serait la priorité, quitte à faire défaut au FMI. Il a par ailleurs reproché aux créanciers "de ne rien apporter de neuf dans les discussions." Dans ce dangereux dialogue de sourds, la montre tourne.