Quand les cités d'Ile-de-France se retrouvent pour faire la fête en Thaïlande<!-- --> | Atlantico.fr
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La Thaïlande et ses plages
La Thaïlande et ses plages
©BORIS HORVAT / AFP

Vacances de quartiers

Un reportage du Parisien Magazine pointe ce "nouveau département français" où de nombreux jeunes viennent parfois dépenser l'argent des petits trafics.

Il existe un territoire où les jeunes de cités se retrouvent, à l'abri des conflits quotidiens et du gris des barres. C'est la Thaïlande. Dans ce pays d'Asie peu onéreux, beaucoup se retrouvent au soleil, à Patong Beach sur l'île de Phuket. "Qu’ils y passent de simples vacances ou viennent y dépenser l’argent du trafic de cannabis, loin des brigades des stups, ils se retrouvent dans les mêmes bars, les mêmes boîtes de nuit, les mêmes hôtels et sur les mêmes plages" raconte le Parisien Magazine.

On y retrouve des restaurants halals, des bars à chichas et des coiffeurs proposant des "coupes à la française." Un des bars les plus fréquentés par ces vacanciers a même été fondé par un célèbre rappeur français, Seth Gueko. Des musiciens viennent d'ailleurs faire leur tournée à Patong, devenu le lieu incontournable de la jeunesse des cités.

Certains jeunes viennent après des mois d'économies, mais d'autres arrivent en Thaïlande pour dépenser l'argent issu des petits trafics de drogue. "Depuis une dizaine d’années, les enquêteurs français de la brigade des stupéfiants entendent, sur les écoutes téléphoniques, les suspects évoquer leurs voyages et en trouvent des traces lors de perquisitions" poursuit le Parisien Magazine.

Car on y trouve de tout : des armes, de l'alcool, des motos, de la boxe thaï… tout pour recréer le danger et les excès. Dans les boîtes de nuit, certaines tables alignent des additions faramineuses de plusieurs milliers d'euros pour une seule soirée. Surtout, certains délinquants profitent du pays pour se mettre au vert.

En revanche, les tensions entre cités semblent retomber, le temps des vacances. "Certains sont des gangsters qui se tirent dessus chez eux, mais ici, je le vois, ils sont amis" explique ainsi un habitant. 

Lu sur Le Parisien Magazine

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